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Critique de ShayHlyn_Farfouine
Dans cette uchronie mise en pages comme les aventures de Sherlock Holmes dans l'animé italo-japonais, les intervenants sont tous, au départ, des animaux anthropomorphes : Voltaire est un héron cendré, Newton un chien (à priori de la race « Cavalier King Charles ») et la nièce de ce dernier… un cobra ! Tous trois ont une vision bien arrêtée sur la manière de diriger une société utopique où chaque habitant serait bien traité, gouverné et libre.
Si dans les faits, voilà quelque-chose de bien difficile à mettre en pratique, dans l'imaginaire de Mitch : l'idée est applicable grâce au coup du sort ! Accompagné de mains de maître par le graphisme de Sylvain Bauduret, qui semble féru d'histoire : notre scénariste imagine que ces deux grands noms se rencontrent pour mieux être séparés lors d'une mauvaise manipulation à bord du Forslo, une machine à remonter le temps inventée et construite de toute pièce par le scientifique.
Une explosion lumineuse et BOOM ! Sir Newton, Monsieur de Voltaire et Miss Barton sont propulsés dans un autre monde où vivent des êtres humains. Mais ils sont seuls, séparés de leurs comparses afin de les plonger, chacun de son côté, dans la vision philosophique qu'ils ont du monde comme il devrait être.
Dans ce premier tome de ce triptyque, intitulé « Pangloss-Tula », nous suivons principalement Voltaire dans une civilisation ressemblant énormément aux peuples centre-américains Aztèques et/ou Maya. Cette tribu est, comme en rêve le philosophe français, gouvernée par un Vinic Sapa, lui-même conseillé par des sages afin d'offrir une vie juste et équilibrée à chacun. le rêve pour Voltaire qui découvre, en plus, que pour devenir ce dirigeant respecté et respectable, il suffit de participer à des joutes verbales sur des thèmes tirés au hasard.
Vous l'aurez compris : ce grand orateur n'hésitera pas à se lancer à la conquête du pouvoir, tandis que de leurs côtés, Newton sera confronté à des chiffres et sa nièce à une civilisation matriarcale !
Une façon ingénieuse, de la part de Mitch, de mettre en avant les théories de ces trois individus et ainsi en dépeindre les points forts et les points faibles de leurs conceptions tout en savourant une agréable bande-dessinée. le graphisme de Bauduret, à l'image de la couverture, est à la fois soigné et classique. Un crayonné élégant pour les anthropomorphes et plus passe-partout, conventionnel, pour les êtres humains, afin de laisser la part belle à nos trois héros du règne « animo-civilisé ».
Une sympathique lecture philo-ludique en somme.
Lien : https://sambabd.net/2021/11/..
Si dans les faits, voilà quelque-chose de bien difficile à mettre en pratique, dans l'imaginaire de Mitch : l'idée est applicable grâce au coup du sort ! Accompagné de mains de maître par le graphisme de Sylvain Bauduret, qui semble féru d'histoire : notre scénariste imagine que ces deux grands noms se rencontrent pour mieux être séparés lors d'une mauvaise manipulation à bord du Forslo, une machine à remonter le temps inventée et construite de toute pièce par le scientifique.
Une explosion lumineuse et BOOM ! Sir Newton, Monsieur de Voltaire et Miss Barton sont propulsés dans un autre monde où vivent des êtres humains. Mais ils sont seuls, séparés de leurs comparses afin de les plonger, chacun de son côté, dans la vision philosophique qu'ils ont du monde comme il devrait être.
Dans ce premier tome de ce triptyque, intitulé « Pangloss-Tula », nous suivons principalement Voltaire dans une civilisation ressemblant énormément aux peuples centre-américains Aztèques et/ou Maya. Cette tribu est, comme en rêve le philosophe français, gouvernée par un Vinic Sapa, lui-même conseillé par des sages afin d'offrir une vie juste et équilibrée à chacun. le rêve pour Voltaire qui découvre, en plus, que pour devenir ce dirigeant respecté et respectable, il suffit de participer à des joutes verbales sur des thèmes tirés au hasard.
Vous l'aurez compris : ce grand orateur n'hésitera pas à se lancer à la conquête du pouvoir, tandis que de leurs côtés, Newton sera confronté à des chiffres et sa nièce à une civilisation matriarcale !
Une façon ingénieuse, de la part de Mitch, de mettre en avant les théories de ces trois individus et ainsi en dépeindre les points forts et les points faibles de leurs conceptions tout en savourant une agréable bande-dessinée. le graphisme de Bauduret, à l'image de la couverture, est à la fois soigné et classique. Un crayonné élégant pour les anthropomorphes et plus passe-partout, conventionnel, pour les êtres humains, afin de laisser la part belle à nos trois héros du règne « animo-civilisé ».
Une sympathique lecture philo-ludique en somme.
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