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Critique de bdelhausse
Trois petites histoires et puis l'hôtesse jloue la fille de l'air, pourrait-on dire.
Double vol est le titre de la première histoire. 22 planches. Tirée par les cheveux, cette histoire voit Natacha détourner l'avion, voler de l'argent, menacer de faire sauter l'avion... J'ai déjà vu ça, dira le commandant Turbot (parfois orthographié "Turbo"), qui n'a visiblement JAMAIS vu ça, comme d'habitude. On sent bien que Walthéry se fait plaisir. La jupette vole sans rien dévoiler. Fantasme de vieux célibataire, Natacha troque son uniforme d'hôtesse de l'air contre un uniforme... d'infirmière, avec gros plan sur ses jambes alors qu'elle se déshabille... Finalement l'honneur est sauf. Natacha était obligée contre son gré. En aviez-vous douté? Cela sent le film d'action des années 70.
On ne m'ôtera pas de l'idée que le "André" qui se barre avec le flouze est une caricature de Franquin.
L'étoile du Berger est la deuxième histoire. Un peu trop courte à mon goût pour vraiment développer le suspense. Cela sent l'histoire de Noël pour le magazine de Spirou. On rappellera que Walthéry avait une sacrée réputation, celle de produire 1 planche par semaine...
Un tour de passe-passe est ma préférée de l'album. Tout se déroule dans l'avion qui va de Bruxelles à Paris avec une congrégation de magiciens. C'est échevelé, absurde, et particulièrement drôle. En 13 planches, on a tout ce qu'il faut. Et en guise de final, un harcèlement de Walter (plus mufle que jamais) sur Natacha qui se conclut en oeil au beurre noir. Walthéry en défenseur des femmes...
C'est fort bien dessiné. Les angles de vue sont travaillés. Tout est étudié du point de vue de l'action. C'est dynamique. On ne s'embarrasse pas de détail, faut que ça bouge. C'est le parti pris de Walthéry et de ses collaborateurs, avec Mittéi en fidèle, Jean Mariette, Maurice Tillieux en dédicace, Hao, la maman de Walthéry en remerciements, un psychologue de l'Université de Liège, Jidéhem, un pilote de la SABENA... bref, il est bien entouré.
Le wallon et les calembours à 2 balles font florès, comme la destination de Yenamar del Polis, l'ambassadeur Ahk El Maboul, ou le Vlakhispan Halapouthr... On devine Walthéry hilare sur sa planche à dessin. Et quand en dernière page, un véhicule percute un avion avec fracas, le bruit est "Boeing"... Normal.
Double vol est le titre de la première histoire. 22 planches. Tirée par les cheveux, cette histoire voit Natacha détourner l'avion, voler de l'argent, menacer de faire sauter l'avion... J'ai déjà vu ça, dira le commandant Turbot (parfois orthographié "Turbo"), qui n'a visiblement JAMAIS vu ça, comme d'habitude. On sent bien que Walthéry se fait plaisir. La jupette vole sans rien dévoiler. Fantasme de vieux célibataire, Natacha troque son uniforme d'hôtesse de l'air contre un uniforme... d'infirmière, avec gros plan sur ses jambes alors qu'elle se déshabille... Finalement l'honneur est sauf. Natacha était obligée contre son gré. En aviez-vous douté? Cela sent le film d'action des années 70.
On ne m'ôtera pas de l'idée que le "André" qui se barre avec le flouze est une caricature de Franquin.
L'étoile du Berger est la deuxième histoire. Un peu trop courte à mon goût pour vraiment développer le suspense. Cela sent l'histoire de Noël pour le magazine de Spirou. On rappellera que Walthéry avait une sacrée réputation, celle de produire 1 planche par semaine...
Un tour de passe-passe est ma préférée de l'album. Tout se déroule dans l'avion qui va de Bruxelles à Paris avec une congrégation de magiciens. C'est échevelé, absurde, et particulièrement drôle. En 13 planches, on a tout ce qu'il faut. Et en guise de final, un harcèlement de Walter (plus mufle que jamais) sur Natacha qui se conclut en oeil au beurre noir. Walthéry en défenseur des femmes...
C'est fort bien dessiné. Les angles de vue sont travaillés. Tout est étudié du point de vue de l'action. C'est dynamique. On ne s'embarrasse pas de détail, faut que ça bouge. C'est le parti pris de Walthéry et de ses collaborateurs, avec Mittéi en fidèle, Jean Mariette, Maurice Tillieux en dédicace, Hao, la maman de Walthéry en remerciements, un psychologue de l'Université de Liège, Jidéhem, un pilote de la SABENA... bref, il est bien entouré.
Le wallon et les calembours à 2 balles font florès, comme la destination de Yenamar del Polis, l'ambassadeur Ahk El Maboul, ou le Vlakhispan Halapouthr... On devine Walthéry hilare sur sa planche à dessin. Et quand en dernière page, un véhicule percute un avion avec fracas, le bruit est "Boeing"... Normal.
