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Critique de bdelhausse


Depuis quelques années, une nouvelle catégorie d'humains a été découverte. Des humains (ou jugés tels) immortels, les Ajins. Ils sont indétectables, mais lorsqu'ils sont supposés mourir, ils reviennent à la vie quasiment instantanément, mais non sans mal. Les premiers Ajins ont été découverts en Afrique, mais depuis d'autres Ajins ont été vus un peu partout. Dont 2 au Japon.

Le sujet n'est pas neuf. On est un peu dans X-Men, finalement. Les attitudes vis-à-vis des Ajins vont de la franche acceptation à la haine viscérale, en passant par la curiosité, le dégoût, la suspiscion, etc.

Kei et Kaito sont deux jeunes japonais, lycéens. Et quand Kei se fait écraser par un camion, il découvre qu'il est un Ajin... Renseignement précieux... on ne sait pas que l'on est un Ajin avant de mourir et de revenir... Il prend alors la fuite, car il est l'objet d'attentions qu'il ne peut subir. Son ami Kaito l'aide sans l'ombre d'une hésitation.

Mais autour de cette découverte, les gens s'activent. On a droit à la totale... le gouvernement, les curieux, les chasseurs de primes, les opportunistes, d'autres Ajins (officiels ou non)... Et le lecteur découvre tous ces acteurs au gré des chapitres. C'est rythmé et plaisant. On découvre aussi que les Ajins sont loin d'être "supérieurs" aux humains normaux... ils en ont les mêmes penchants violents et agressifs. Ils peuvent également générer une sorte d'ectoplasme noir qui agit à distance, guidé par la pensée de son créateur (si j'ai bien tout suivi). On s'écharpe autour des amis de Kei, de sa famille... Et pendant ce temps, Kei décide de lâcher Kaito et de trouver une communauté d'Ajins planquée quelque part... où a-t-il été pondre cette idée???? Un jour plus tôt il se pensait normal et le lendemain le voilà grand connaisseur des Ajins... A boire et à manger côté scénar, donc.

Venons-en au dessin... On pourrait avoir du gros glauque qui tache et projette des éclats de cervelle un peu partout... on a du "simple simple", avec même des planches dépouillées, dépourvues de décor... Côté face, c'est trop gentil, pas assez sombre. Côté pile, les traits et expressions de visage sont très raisonnables. Pas de bouches rectangulaires et d'émotions surjouées. Tout est assez sobre du point de vue des sentiments. Un peu trop, peut-être. 1 partout, balle au centre. Ce premier tome a su titiller ma curiosité, je demande à voir plus.
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