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Critique de Alfaric


Décidément, dans ce tome 14 rien n'est épargné à Guts et Casca :


Le temps passe, et tandis que Guts s'entraîne d'arrache pieds, Godo, Rickerts et Erika fabriquent les armes de sa croisade dont un jeu de couteau en symbole de Judeau et un bras-canon (à la fois détournement du personnage historique de Gottfried manchot et hommage au "Cobra" de Buichi Terasawa).
C'est à ce moment qu'un Apôtre en maraude parvient au seuil de leur forge : pour Guts c'est un signe du estin, et s'il parvient à vaincre cet adversaire c'est qu'il aura le bon choix… mais aucune arme n'est suffisamment résistante pour porter un coup décisif malgré la force et l'endurance inhumaines qu'il a acquis durant l'Occultation ! C'est à ce moment que Guts porte la main sur celle qu'il va l'accompagner durant un chemin : la Dragonslayer, l'épée forgée pour tuer les créatures qu'une main humaine ne peut atteindre !
Après sa première victoire, c'est plein de résolution que Guts s'enfonce dans les ténèbres pour y traquer ses adversaires car la proie est devenue prédateur.

Nous savons désormais tout de Guts, de sa quête de vengeance et de sa croisade contre les Apôtres et les God Hand. Comme David Vincent de la série culte "Les Envahisseurs", il sait car il les a vu, il combat les démons à visages humains, sachant qu'à chaque victoire remportée l'ennemi retrouve sa forme d'avant sa transfiguration ce qui fait de lui un criminel et non un héros. Nous apprenons ainsi que troupe des chevaliers des chaînes sacrées a été envoyée par la papauté pour enquêter sur le chevalier noir sours les ordres de Dame Farnèse (encore un super emprunt/hommage au cycle fleuve "Guin Saga" de Kaoru Kurimoto à travers le sosie du Général Amnélys)… Car depuis l'Occultation, les événements étranges se multiplient : est-ce de l'accomplissement des prophéties ou le temps de la malédiction ?

L'histoire reprend là où le mangaka l'avait laissée à la fin du tome 3, c'est-à-dire après la défaite et de damnation du Comte… Tout recommence dans une ambiance gothique de très bon aloi, où dans une forêt sombre et humide Guts libère l'a paysanne adolescente Jill des brigands qui voulait la faire passer à la casserole avant de buter l'arbre démon qui allait dévorer tout le monde (je suis presque sûr que ce passage a servi d'inspiration au frenchy Laurent Genefort pour son cycle dark fantasy "Hordes" ^^)
Jill prend le chevalier noir en sympathie et le ramène dans son village victime à répétition d'elfes anthropophages… à la plus grande stupéfaction de Puck l'elfe, mais pas de Guts dont la marque sur la nuque commence à le titiller. L'arrivée des démons ne se fait pas trop attendre, et Guts se serre d'un enfant comme appât pour attirer les créatures volantes dans une grange à laquelle il met le feu. C'est alors que l'Apôtre Rosine fait son apparition…

Ce tome se finit sur le prototype de "Berserk", un manga amateur mieux dessiné qu'un sacré paquet de mangas professionnels qui est un peu la version 1.0 du premier arc de la saga…
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