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Critique de Alfaric


Dans ce tome 40 Schierke et Farnèse sont toujours en quête dans les profondeurs de l'esprit de Casca pour tenter de le reconstruire de l'intérieur, et cela prend la forme d'une catabase psychanalytique remplie de symbolisme freudien (genre les créatures monstrueuses toutes plus phalliques les unes que les autres). Elles assistent à l'Eclipse / l'Occultation, et doivent faire en sorte que cette fois-ci cela soit Guts et Griffith qui triomphe… Mais on ne pas défaire ce qui a été fait, et le souvenir traumatique s'incarne dans l'enfant maudit de Casca et Guts (qui d'après les exégètes de la série dont je fais partie serait le mystérieux Moon Child déjà vu plusieurs fois dans la saga). du coup l'auteur est un fieffé salop de nous laisser en plan quand la mémoire du pire du pire revient à Casca tel un tsunami cauchemardesque…
La suite et la fin du tome revient à Falconia où ce qu'il reste de l'humanité est en état de siège, puisque l'irréalité pris le dessus sur la réalité : les croisés du Faucon de Lumière doivent affronter une armée de géants et son hydre de guerre, et comme ils ne peuvent pas être partout ils relèvent les mégalithes du temps jadis qui sont autant de portails pour chevaucher sur les branches de l'arbre du monde…

Un fin et un commencement : l'histoire avance lentement mais sûrement, mais force est de constater que lecteurs et lectrices seront marqués par les dessins véritables bonbons pour les yeux mélangeant à parts égales démons et merveilles. On notera aussi qu'avec ce tome 40 arrive au bout ce que l'auteur a publié au Japon, Kentaro Miura étant toujours victime d'une cyberaddiction qui ralentit fortement sa quête de perfection, du coup on se retrouve avec un tome de 170 pages vendu au même prix que les autres qui en font 230 : visiblement il n'y a pas de petit profit pour les très peu fortunées éditions Glénat… (ironie inside évidemment)
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