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Critique de cetjmlaffont


Rien de nouveau pour moi chez Modiano. Toujours le même ennui dont je sors l'espace d'un instant avec l'irruption du nom d'un nouveau personnage (comme au temps hélas lointain où je me délectais des noms gaulois et romains à chaque nouvel album d'Astérix) avec, cette fois, la palme à Olaf Barrou et à Francis La Mure, ce dernier écrivain anglophone !
Jean-Patrick m'avait pourtant prévenu au bout de huit lignes : "Le temps qui a brouillé les visages a gommé aussi les points de repère. Il reste quelques morceaux d'un puzzle, séparés les uns des autres pour toujours."
Un peu plus loin, évoquant la danseuse, "Avec elle, souvent, tout restait dans le flou." On connaît entrée en matière plus engageante.
Si encore notre auteur parsemait ses recherches troubles du passé enfoui d'observations et ou de réflexions pertinentes ... Lorsqu'il s'y risque, c'est pour parler d'"un temps où l'on prenait moins de photos qu'aujourd'hui".
Pourquoi donc persister à lire Modiano alors que je me suis ennuyé à la lecture des dix romans précédents ? Eh bien parce que ce n'est pas fatigant (à peine plus de 60 pages ici si l'on fait abstraction des "blancs") et que ça me donne l'impression d'être plus cultivé qu'une ministre de la Culture, en l'occurrence Fleur Pellerin, qui avait été incapable de citer en 2014 un seul titre du tout récent Prix Nobel de littérature.


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