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Critique de ladesiderienne


Amsterdam, en l'an 1636, Sophia a accepté le vieux mais riche Cornelis comme mari pour sauver sa famille de la ruine. Tout en étant un bon calviniste sensé connaitre le caractère éphémère des biens terrestres, ce dernier est fier de ses richesses, fier de son admirable ville et bien sûr fier de sa belle épouse de quarante ans sa cadette. Un sursaut d'orgueil supplémentaire va le décider à immortaliser son couple pour l'éternité sous le pinceau d'un jeune peintre de talent. La passion qui va unir l'artiste et son modèle féminin va signer le début de sa chute.
"Vanité, vanité,, tout est vanité." nous suggère le crâne humain peint dans un coin du tableau, allégorie fréquente dans les natures mortes qui nous rappelle que la vie est précaire et de peu d'importance. Malheureusement, l'âme humaine est fragile face à la tentation et plusieurs personnages de cette histoire vont l'apprendre à leurs dépends.
Mêlant efficacement la fiction et l'histoire de l'art, l'auteure, à l'aide de courts chapitres sur chacun des protagonistes, nous bâtit un roman dont l'intérêt dramatique va crescendo. Tel un peintre, dans une abondance de détails et de couleurs, elle nous fait un superbe tableau de cette Hollande du XVIIème siècle qui va connaitre la fièvre spéculative sur le bulbe de tulipe.
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