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Critique de Verdorie


Réchauffement climatique à la vitesse grand V, épidémie mondiale (avec virus mutant), retombées radioactives… attendu que il ne restera quasi personne pour s'occuper des centrales nucléaires quand 99% de la population aura disparue. Ça sent le presque vécu. Patience, dans soixante-dix ans on y sera selon ce livre, et le récit ne sera plus alors une histoire d'anticipation dystopique.
J'ai du mettre mon coup de blues de côté pour me concentrer sur les aspects plus positifs de cette science-fiction pour ados.
À travers Oliver, le RC2722 (pour Réfugié Climatique n. …), qui suite à des circonstances malheureuses a dû quitter sa cité souterraine, le lecteur découvre le fonctionnement de ce “nouveau monde”, constitué de mini-sociétés, toutes très différentes les unes des autres. Il était intéressant d'observer ses remaniements dans une France au décor de “Mad Max”… chevauchées en motos (électriques) dans un désert sablonneux normand, soleil ardent, empoignades et violence compris.
On s'attache à Oliver, mais pour ma part, plus encore à Tché, dont le vrai prénom est aussi “atomique” que son tempérament, et l'amitié complice entre ces deux prend doucement un chemin plus sentimental (après une rencontre qui tombe à pic !)
Ensuite ça perd un peu en crédibilité quand l'auteur ne va pas jusqu'au bout dans la caractérisation d'un autre personnage-clé et rajoute quelques clichés sur le genre humain qui n'en loupe pas un en matière d'autodestruction.
Au final, un texte à l'écriture fluide, avec un rythme de bon aloi et de l'action cinématographique, bien que le tout sonne comme un avertissement au goût de “déjà-lu”.
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