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Critique de Floccus



Le livre est tout doux au toucher. On le caresse comme on le ferait d'une peluche ou d'un pompon. L'atmosphère est ouatée, elle aussi. Dans l'intimité de rencontres informelles avec l'esprit de Marcel Proust. le charme qui se dégage est dans l'évanescence. Il donne un éclairage tendre sur les écrits de l'auteur, le versant de l'enfance, les souvenirs qui habitent l'inspiration, le no man's land de la création littéraire.

Malgré tout, je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir. L'histoire manque de contexte. Clarisse et Alix manquent de présence. Contexte, structure et présence sont juste ébauchés pour servir le propos. La lectrice que je suis a besoin de plus d'assise pour étayer son voyage. Je flotte, je me perd. Trop d'onirisme tue le récit. L'idée de départ, au demeurant jolie, aurait pu être plus aboutie. En quoi les petites-filles ont-elles vraiment aidé Marcel à trouver don titre ? le fil conducteur tombe à plat par manque d'élément concret.

"Il faut toujours dire la vérité, Clarisse." (24)

Une injonction morale qui sonne faux dans la bouche du petit fantôme, qui casse la complicité enfantine et le charme du moment. le travail de Marcel Proust, en quête des événement de sa vie intérieure au sein d'un monde d'artifices, ne me semble pas aller dans ce sens.

... et les petites madeleines continuent de flotter dans l'océan des temps qui se télescopent dans le présent de l'esprit...

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

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