Tout d'abord, tordre le cou aux idées reçues.
Premièrement, non, le ciel n'est pas majoritairement gris à la côte belge : le vent a tendance a chasser les nuages vers l'intérieur des terres.
Deuxièmement, en dépit de la quatrième de couverture, impossible - à l'époque de Magritte - de manger des moules-frites en été, réservées aux mois en "r" (de septembRe à avRil).
Troisièmement, le couple Magritte, bien qu'ayant habité Bruxelles pendant la majorité de leur vie adulte sont wallons et ne parlent pas "belge"*. Magritte avait plutôt tendance à rouler les rrr, un peu comme Colette.
Mais Nadine Montfils, soucieuse - non pas une fois, mais plusieurs - de plaire à un lectorat "franco-français" se doit de glisser "l'accent belge" dans toutes ses séries policières.
Cela allourdit la prose, sans ajouter grand' chose à l'intrigue ni à la singularité du couple Georgette et
René Magritte, dont les enquêtes ne sont pas si folles que cela.
* qui est le brusseleir, mélange de français, flamand, espagnol, allemand...
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