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Les folles enquêtes de Magritte et... tome 2 sur 7
EAN : 9782221250211
288 pages
Robert Laffont (10/06/2021)
3.77/5   190 notes
Résumé :
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague…
Enfin les vacances, direction Knokke-le-Zoute ! Le peintre Magritte et sa femme Georgette se préparent à savourer les plaisirs de la côte belge : promenades en cuistax, croquettes de crevettes et moules-frites. Mais avant ça, ils profitent de la plage, bien installés dans leur transat. Un peu plus loin, les aboiements de leur chienne Loulou sonnent la fin du farniente. En grattant dans le sable, elle a déterré u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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La côte belge est absolument a visiter si l'occasion se présente. Il faut évidemment faire avec la météo, mais même sous des nuages gris et du vent cette côté belge a un charme fou.

Magritte et Georgette partent se reposer et inaugurer l'exposition des tableaux de René . Mais bien évidemment la mort n'est jamais loin d'eux et ils se doivent d'enquêter.

Une belle enquête, néanmoins moins prenante que la première. Il faut reconnaître que le hasard et la chance sont un peu trop utilisées pour démêler ce meurtre.

La plume de Nadine Monfils est toujours aussi plaisante, et je reste grande fan de son humour.

Le troisième tome m'attend mais cette fois je laisserai un peu d'espace.

J'apprécie ces polars légers et plein d'humour.
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Magritte et Georgette quittent Bruxelles pour passer quelques jours à Knokke - le - Zoute au confortable hôtel de la Plage où ils ont leurs habitudes.
Le premier soir, à table, ils parlent ou plutôt Georgette parle avec un certain Roger Doorman très inquiet car il est sans nouvelles de sa femme, Daisy, une reporter photographe.
René ne sympathise pas et grommelle tout en mangeant.
Le lendemain matin, alors que les Magritte profitent de leur première journée sur la plage, la chienne Loulou semble tout à coup affairée à creuser sur la plage. René va voir et il découvre un cadavre, celui du voisin de table de la veille.
Ils préviennent la police en appelant d'une cabine pour rester en dehors de l'affaire. Chemin faisant, ils font leur enquête et sont intrigués par la disparition de Daisy, la femme du cadavre.
L'enquête est distrayante. Ce qui m'a lassée, ce sont les nombreux détails sur les habitudes culinaires de la côte belge et autres. Nadine Monfils en fait beaucoup trop et avec moins de style et d'humour que dans le premier tome. Des répétitions apparaissent aussi comme l'antipathie de Magritte envers Delvaux.
Georgette et Magritte sont apparus moins sympathiques dans ce livre. Une Georgette bavarde et bourgeoise. Un René fermé aux autres. Un vieux couple égoïste somme toute.
Les détails sur les albums d'Hergé sont pour moi une évidence.
Tout ceci est un peu forcé et ressemble vraiment à un livre pour attirer les touristes à Knokke et alentours.
Je suis un peu sévère car j'avais été vraiment enthousiaste après la lecture du premier tome.
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Bonne surprise ce livre surréaliste. Ceci n'est donc pas vraiment une critique.
René Magritte et sa femme Georgette (et leur chien Loulou, important) sont les personnages de ce roman, enquêteurs amateurs à Knokke-le-Zout. Quel génial prétexte pour nous promener dans cette Belgique que nous aimons tant, nous français (surtout depuis la coupe du monde de foot...). Mais surtout de découvrir l'oeuvre de ce géant et de ses contemporains : Ensor, Léon Spilliaert, Delvaux...
Par l'entremise du héros du livre et de tous les personnages rencontrés qui en parlent. Les citations sont nombreuses, les références multiples, mais insérées dans la trame de l'enquête, c'est un bain de culture (un peu froid quand même là-haut dans le Nord).
Sincèrement, cette idée est excellente et l'ensemble se lit au rythme d'un thriller bien ficelé. le couple est franchement drôle, les dialogues entre René et son p'tit bibi (Georgette) très dépaysants et j'ai finalement trouvé ce livre vivifiant comme le vent de sud-ouest de Knokke-Het Zoute.
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Envie folle de vacances, de plage et de repos. Pourquoi ne pas rejoindre ce charmant couple, les Magritte, sans oublier Jackie, leur adorable Loulou de Poméranie ?
Ils séjournent à l'hôtel de la Plage, dans la jolie station balnéaire très bon chic bon genre de Knokke-le-Zoute, en Mer du Nord. Il ne doit pas faire très chaud, mais qui ne tente rien n'a rien. Je ne connais pas la côte belge, mon séjour sera sûrement très dépaysant. Et puis avec les Magritte, je ne risque pas de m'ennuyer.
Et me voilà donc partie pour le deuxième volet des aventures de Magritte et Georgette.
*
René et Georgette Magritte m'ont réservé, dans ce petit hôtel familial donnant directement sur la plage, une jolie chambre, avec une belle vue sur la mer.
Un rayon de soleil, c'est le moment d'en profiter. A peine mes valises défaites, direction la superbe plage de sable fin avec ses cabanons de plage d'un blanc immaculé. J'y retrouve le couple qui déjà savoure les plaisirs d'une sieste sous la douce caresse du soleil. Je m'installe confortablement sur une chaise longue, regarde quelques minutes le vol gracieux des oiseaux marins en écoutant le murmure apaisant de la mer. Puis je me plonge dans mon roman. Quel bonheur !
*
C'est le moment que choisit Jackie pour aboyer. La chienne parait tellement agitée, creusant frénétiquement dans le sable tout en jappant que René et sa femme se lèvent et viennent à sa rencontre. En se rapprochant, quelle n'est pas leur surprise que de découvrir une main que Jackie vient de déloger du sable.

Les vacances à Knokke-le-Zoute commençaient si bien !
Fini la tranquillité. Très friands d'énigmes, René Magritte et sa femme ont décidé jouer les détectives amateurs. Quoi de plus excitant que de traquer un meurtrier pour pimenter ses vacances !

« — Tu devrais faire attention, tu as tellement le goût du mystère que tu le provoques.
— Toi tu le crées avec tes tableaux. Moi je le cherche dans la vie. On se rejoint, chacun avec ses moyens. »

*
J'adore l'univers surréaliste et énigmatique de René Magritte, le « plus grand peintre belge, qui fait parler les images pour traduire la pensée, et qui utilise la peinture pour penser et non pour s'exprimer ».

Nadine Monfils n'a pas son pareil pour dresser un portrait intime et attachant de l'artiste. le lecteur entre dans la tête de l'artiste pour y découvrir son enfance, la tendresse qui l'unit à sa femme Georgette, ses traits de caractère, ses amitiés, ses habitudes de travail, ses réflexions sur l'art, ses rêves qui se disséminent sur ses toiles et quelques clés permettant d'entrer dans son univers mystérieux.

« Grâce à Georgette, Magritte pouvait s'évader en toute tranquillité. Elle était sa plage et il pouvait naviguer sur la mer houleuse à bord de quelques vaisseaux fantômes. »

*
Toute l'enquête se construit à partir de scènes des tableaux de Magritte et de nombreuses références littéraires.

« Ce qui turlupinait René, c'est que souvent, quand naissait l'idée d'un tableau, il existait un lien avec l'enquête qu'ils menaient tous deux. Il devait bien l'admettre, même s'il repoussait cette impression car il ne croyait guère aux liens surnaturels. »
Les suspects s'accumulent, le ramage n'étant pas forcément à la hauteur du plumage.

« Si l'on se réfère à La Lettre volée d'Edgar Allan Poe, nous avons pu rater l'évidence. Lorsque les choses sont devant notre nez, nous avons parfois tendance à ne pas les remarquer. L'esprit humain est habitué à prendre des chemins tordus, alors qu'il suffit la plupart du temps d'aller tout droit. »
*
Dans ce récit drôle et enlevé, l'auteure réussit à mêler des personnages réels, tels que Jacques Brel, Hergé, ou le poète Emile Verhaeren à la fiction.
Avec un humour décalé rassemblant un florilège d'expressions belges amusantes, Nadine Monfils met à l'honneur la Belgique et sa belgitude.

*
Même si la surprise du premier tome est passée, j'ai passé un très agréable moment en me cultivant. Les vacances avec les Magritte m'ont permis de m'évader. Les dialogues teintés d'humour prêtent à sourire.
La couverture un peu rétro est une grande réussite. Clins d'oeil à l'oeuvre de René Magritte, elle s'accorde également à l'ambiance globale du roman qui se veut léger, fantaisiste et malicieux.
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Non, non pas de doute, ils sont là, sur la plage de Knokke-le-Zoute, René et Georgette Magritte, accompagnés de la petite Jackie, leur loulou de Poméranie. Ils ont prévu de passer quelques jours de vacances sur la côte belge à l'hôtel de la Plage. Ils aiment cette station balnéaire qu'ils connaissent bien - René a même peint des fresques dans la grande salle du Grand Casino !
Mais qu'est-il arrivé à Roger Doorman, leur voisin de table à l'hôtel - avec lequel Georgette a bien sympatisé au dîner, le soir de leur arrivée et qui était à la recherche de sa femme, Daisy ? La petite chienne Loulou le découvre, noyé, tout près du brise-lames.... C'est ainsi que débute une nouvelle enquête qui met en scène un couple de détectives attachant, et pour le moins hors du commun.

Nadine Monfils a choisi le cadre de la station balnéaire de Knokke-le-Zoute pour mettre en scène les Magritte. L'enquête en elle-même est assez simple. On retrouve bien sûr l'ambiance de la première "folle enquête" des Magritte. Elle m'a semblé pourtant un peu moins déjantée - si l'on excepte quelques morceaux de bravoure : en particulier les échanges avec Carmen - surnommée Carmen de Bidet par Magritte, la reine de la slaptitude, allergique à la loque à reloqueter.

On s'imagine sans peine la côte belge, la mer du Nord, les belles villas anglo-normandes, les cabines de bain en bois bleu et blanc, les vacanciers et leurs habitudes, les jeux de ballons sur la plage, les frigo-box (quel beau nom pour une glacière), les cuistax.. ces vélos qui permettent de découvrir le littoral, le tram qui longe la côte...

Sans parler des spécialités culinaires, croquettes de crevettes, boules de l'Yser, anguilles au vers, tomates-crevettes accompagnées de frites, bien sûr.

Peut-on parler d'un roman policier ? oui sans doute, même si pour moi, il s'agit plutôt d'un prétexte - j'ai apprécié chaque ligne d'un texte plein d'humour et de poésie, qui fait la part belle aux aux peintres et aux écrivains belges - nous rencontrons même Hergé !

J'ai hâte de découvrir une nouvelle enquête à la Magritte !







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critiques presse (1)
OuestFrance
07 août 2023
Cette plongée « dans un temps ou Bruxelles bruxellait » et dans l’intimité d’un couple est aussi originale qu’intéressante.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Georgette pouvait parfois être très émue devant un tableau. Pourtant, son mari précisait bien qu’il n’y mettait pas de sentiments et se contentait de peindre des images. Le choc émotif venait précisément de cette plongée dans un univers inconnu et déroutant, créé par des objets ou des personnages qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Magritte estimait qu’il ne faut pas connaître la peinture pour l’apprécier. C’est juste une question de sensibilité. Et qu’un artiste est celui qui ne reste pas dans les clous. Il faut oser déborder, désobéir aux règles. C’est la différence entre un vrai peintre comme Picasso et un tâcheron qui nous fait un copié-collé parfait de la réalité.
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La mer c’est toujours magique. Ce sont les vagues violettes et leurs éclats d’émeraude qui déposent sur le sable nos souvenirs d’enfance. Des couleurs, des odeurs, le sel marin, le parfum sucré des beignets et celui des ballons en caoutchouc. Les halls des hôtels encombrés de malles. Les cris des enfants qui ont peur de l’eau et de ceux qui s’y éclatent en s’éclaboussant. Ou encore ces pêcheurs de crevettes avec leur filet… Les femmes en maillot, le regard attentifs des mères, les gosses qui creusent leurs rêves et font des châteaux de sable. Est-ce si différent lorsqu’on devient adultes ? Magritte se disait que les emmerdants, les gens creux, sont ceux qui ont oublié que tout ce que l’on construit n’a pas plus d’importance que les châteaux de sable de notre enfance. Tout est éphémère. Seul compte le plaisir de l’instant.
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- Si tu veux mon avis, a l’heure qu’il est, cette journaliste est sur un yacht en compagnie d’un milliardaire.
- Tu vois trop de films, René !
- Vu le rastaquouère qu’elle a épousé, ça doit être le genre à suivre un vieux plein de pognon. Ces gens-là ne m’intéressent pas.
- Ah non ? Pourtant elle parle de ta fresque au casino…
Georgette lui tendit le magazine en pointant du doigt un passage ou la journaliste faisait son éloge, le qualifiant de « plus grand peintre belge, qui fait parler les images pour traduire la pensée, et qui utilise la peinture pour penser et non pour s’exprimer ». Elle terminait son article par « ne manquez pas d’aller admirer les œuvres de ce génie au Grand Casino de Knokke. »
- Finalement, je crois que tu as raison mon p’tit poulet, conclut Magritte en lui rendant sa revue. Cette dame mérite qu’on s’intéresse à ce qu’elle est devenue.
Georgette sourit, Même s’il s’en défendait, clamant qu’il n’aimait pas qu’on lui cire les pompes, René n’était pas insensible aux compliments. En plus venant d’une jolie femme, car sur la photo trouvée sur son défunt mari, Daisy ressemblait à une star de cinéma. Si elle n’avait pas disparu, Georgette en aurait été jalouse.
Commenter  J’apprécie          50
- C'est absurde ! Je ne connais pas un artiste qui n'ait besoin de reconnaissance, s'exclama le médecin.
- Oui, à part les surréalistes qui placent l'art au-dessus de tout. Ils ont détesté quand j'ai peint des portraits sur commande.
- Vous devez beaucoup leur en vouloir !
- Non. Mariën est mon ami. Je ne peux pas lui jeter la pierre car j'ai moi-même participé avec notre ami Nougé, à diffuser des tracts...défiant avec virulence la morale et les conventions sociales...
Commenter  J’apprécie          120
Il était tard, le vent soufflait et au loin les lumières de l'estacade ressemblaient à un tableau de Spilliaert. Sombre, inquiétant, mais d'une beauté qui ne pouvait vraiment attendre que les Belges, car elle parlait à leurs racines. A cette mer du Nord sauvage, mystique, rebelle, entre deux ciels. Une fois qu'on y avait passé des vacances dans son enfance, elle coulait dans nos veines pour toujours. Détruite année après année par la laideur des buildings qui engloutissaient les petites maisons de pêcheurs et cependant on ne pouvait s'empêcher d'y retourner pour y chercher des miettes de rêves. Fallait tourner le dos à la digue et regarder la mer, rien que la mer.... Daisy n'était pas née dans ce pays, pourtant elle l'aimait. Elle en avait fait sa terre de coeur.
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