La Florence de Cosmétiques de Médicis est à l'honneur dans ce polar historique dont c' est le tout premier roman.
L'atmosphère y est obscure et angoissante. Il faut avouer que l'Europe sort du Moyen Âge, période dans laquelle l'Eglise contrôlait à la fois la société, le pouvoir, la vie artistique et intellectuelle avant de rentrer peu à peu dans la Renaissance. Florence devenant ainsi le centre de la vie artistique et intellectuelle sous l'impulsion des Médicis malgré l'opposition religieuse qui continuait à sévir.
Personnages fictifs et réels se mêlent étroitement afin de ne former qu'un seul bloc uniforme. Les divers peintres dont il est question tout au long du roman, quant à eux, ont réellement existé.
Meurtres, trahisons, complots en tout genre se succèdent à un rythme effréné afin de ne laisser aucun répit envers l'attention du lecteur. Il n'y a aucun moyen de souffler un peu tellement c'est intense, et, sur tous les points de vue c'est-à-dire artistique, intellectuelle. En fait, on assiste au début de l'humanisme.
Un excellent polar historique, si l'on s'intéresse tant soit peu à la peinture et aux idées philosophiques.
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