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Critique de Sydola


Sydola
17 décembre 2018
Ce roman retrace l'histoire de Victor, journaliste artistique, spécialiste de l'art lyrique, à La libre Parole, parti de Saint-Nazaire en 1910, en Amérique du Sud pour couvrir l'inauguration de l'opéra Colon à Buenos Aires en Argentine à bord du transatlantique le Provence .

Alors qu'il s'apprête à embarquer, il va rencontrer une surprenante belle brune sud-américaine voyageant en 1ere classe prénommée Jacuba Malintzin Cortés, et Emile, homme aux multiples casquettes et au parcours plutôt flou qui croiseront à nouveau son chemin .En débarquant à Veracruz, se retrouvant au milieu de la révolution mexicaine et de trafics d'armes, il voit le programme de ses déplacements modifié . S'ensuit un périple à travers l'Amérique Latine.

Au cours de ce périple, il échoue dans un village habité par les autochtones descendants des aztèques où il faire des découvertes culinaires : de l'iguane farci, des sauterelles grillées et la boisson du Dieu Quetzacoalt : du cacao pilé agrémenté de bananes et de sucre de canne.

De retour en France, il se lance dans la production de ce breuvage et c'est sa fille que donnera son nom à ce produit qui a conquis les européens.

Grâce à des carnets de voyages, Thierry Montoriol a pu retracer l'histoire de son aieul et nous la raconte sous forme d'épopée à travers trois continents, deux civilisations et le Paris de la guerre et des années folles.

J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture qui fait de cette histoire un roman d'aventures palpitant où l'on découvre une succession de petites histoires au coeur de la grande Histoire, c'est comme si le héros avait vécu plusieurs vies en une et les mésaventures de Victor, si aujourd'hui nous paraissent improbables rencontrent notre indulgence car le héros a un côté très touchant.

Si ce roman semble léger, il apporte certains éclaircissements sur des événements un peu lointains et évoquent aussi sur le rapport entre les humains qui démontrent que l'être humain reste toujours son propre « prédateur » ne sachant refréner son besoin de domination ni changer son regard pour celui qui est différent.

c'est un beau roman à découvrir et à faire découvrir
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