AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Anassete


Beaucoup de longueurs et une fin prévisibles, c'est ce qu'on en retient quand on se rappelle uniquement des deux premiers romans. le troisième a une dimension fortement biblique et nous sert la Fin des Temps comme étant l'aube des Temps pour un autre monde. Jherek est naïf et n'a jamais connu que l'immortalité et les plaisirs. Amélia est une femme du 19e siècle qui résiste longtemps à l'immoralité des Immortels. Elle n'y goûte que dans le troisième roman en se désintéressant de son Amour et embrassant trop amèrement une vie de délices qui lui a toujours été interdite par son éducation. le reste du système de vie des Danseurs de la fin du temps vous attend au détour des manipulations de Lord Jagged. L'auteur a réussi a recréé un mythe en nous faisant des questions existentielles sur la moralité et sur la notion de mort.
Les Danseurs de la fin du Monde, ce n'est pas que ça. Moorcock est un génie et nous montre sa capacité à développer son idée de multivers en utilisant des idées déjà brassées pour les appliquer très strictement aux événements de son roman ou à la création du monde. Deux philosophies de vie s'affrontent et Moorcock dénonce fortement notre besoin de mortalité malgré notre envie d'immortalité. On remarque aussi qu'il s'est amusé avec les noms de ses personnages et c'est seulement en terminant le troisième roman qu'on en comprend le sens de chacun.

Ma plus grosse déception est d'avoir attendu le troisième roman pour avoir l'impression que l'auteur s'intéresse enfin au monde qu'il (re)posé. Car Jherek Carnelian n'est pas sans rappeler un certain Jerry Cornelius de son jus. On rencontrera d'autres de ses personnages à travers son multivers comme le héros des Nomades du temps.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}