AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BazaR


Aah ben voilà qui est nettement mieux !

Michael Moorcock a bien fait de laisser reposer quelques temps et de repartir sur une nouvelle trilogie qui montre peu de rapports avec la première. Il montre qu'il peut faire de la qualité sur le même nombre de pages.
Le personnage de Corum est nettement plus exploité dans son monde intérieur. Après une ellipse de vie heureuse avec sa belle malheureusement mortelle vient pour lui le temps de l'amertume de voir les gens mourir autour de lui alors que le temps l'affecte si peu. Un effet Highlander en quelque sorte. le voilà qui s'isole, qui perd le goût de tout, entrainé dans un cercle vicieux qui ressemble aux premiers stades de la maladie d'Alzheimer. Il faudra le retour de son ami Jhary et d'étranges invocations vues en rêve, réclamant son aide.

Et le voilà projeté dans un futur très éloigné, un décor très celtique dont il reconnait certain éléments vieillis de son propre temps. Les hommes qui l'ont appelé sont menacés par des êtres issus d'entre les Dimensions, qui sont accompagnés par l'hiver et par une troupe d'animaux et d'espèces de zombies. La présentation de leur arrivée, cachés dans une brume glaciale qui se déplace avec eux, apporte une note angoissante. Je me suis demandé si G.R.R. Martin avait lu Corum et s'en était inspiré.
Évidemment l'auteur ne renonce pas à sa marotte : la quête d'artefacts magiques qui vont aider le héros à affronter ses ennemis censément invincibles. Mais l'action est dominée par les discussions et les marchandages avec les personnages rencontrés par le héros. Lui-même, sa réticence à céder une fois encore à un amour éphémère, ses moments de résignation, est bien plus riche qu'avant.

Qu'on se rassure quand même : la grande bataille, toujours originale avec Moorcock, est bien là.
Commenter  J’apprécie          272



Ont apprécié cette critique (27)voir plus




{* *}