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Critique de Meygisan


Ainsi se termine la geste du prince Corum. Trahison, amour, quête héroïque, combats épiques et magie sont à l'honneur dans ce tome. Moorcock continue son exploration des mythologies celtiques et irlandaises à travers ce récit mettant en scène l'une des incarnations du Champion Eternel. Les balades, qui sont autant d'incantations magiques et contées surtout par le nain Goffanon (Gofannon est le dieu forgeron de la mythologie celtique galloise, équivalent du Vulcain romain ou du Goibniu irlandais) sous forme d'enchantements, et du géant Ilbrec sous forme de chants guerriers sont à l'honneur. La conclusion du cycle se fait dans la logique débutée auparavant, en introduisant un autre peuple oublié, possédant une puissance seule capable de repousser les monstrueux Fhoi Myore, et cette puissante s'incarne dans des éléments hautement symboliques des mythes sus cités comme l'étalon, le glaive, le chêne...Et l'objectif de Corum est, comme de coutume et donc sans surprise, de retrouver les objets magiques et de rallier ce puissant peuple à sa cause. Son objectif est également ailleurs puisqu'il s'agit bien pour lui de se réaliser, de se trouver dans ce monde où il n'a finalement pas sa place. Et cet objectif est avant tout cristallisé dans la recherche de la compréhension de la prophétie annoncé quelques volumes plus tôt, à savoir craindre une harpe, craindre la beauté, et redouter un frère... Je ne vous gâcherais pas le plaisir de découvrir le sens de cette prophétie mais sachez qu'elle prend tout son sens dans les dernières pages et que, même si l'on pense en comprendre la signification, Moorcock sait nous induire en erreur ou créer suffisamment de fausses pistes pour semer le doute, ou plutôt pour argumenter la réflexion. Car qu'est ce qu'un héros? Comment nait la légende? Comment les contes se façonnent ils? Réponses possibles dans ce cycle.......
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