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Critique de BurjBabil


Deuxième tome de la série "Providence", l'objet BD est très réussi, les couvertures originales introduisant le début de chaque épisode (puisqu'il s'agit d'une compilation de quatre épisodes publiés précédemment) et des bonus graphiques de couvertures alternatives dessinées par Burrows en annexe.
Alan Moore poursuit son exploration de l'univers d'H.P. Lovecraft en compagnie de Robert Black, le personnage central de cette série de bandes dessinées.
De manière sensiblement différente du premier opus : ici, on se débarrasse du côté hommage à un épisode précis : tout est « en vrac », il nous plonge dans cet univers sans s'embarrasser de la trame originelle.
Un aspect onirique très puissant baigne ce tome : le personnage principal, auteur, rencontre le créateur du mythe de Chtulhu, voire même sa famille : son père, Winfield Scott, puis grand-père Whipple van Buren Phillips... La "Stella Sapiente", société ésotérique liée au « monde d'en dessous », est fondée par... un certain van Buren qui apparaît sur un tableau que l'on croise plusieurs fois, au centre de l'intrigue.
Tout est imbriqué, diffusant une sensation bizarre ... lovecraftienne ? Tout est suggéré, on navigue entre réel et rêve. Hélas, on est un peu ramené à la réalité par la prose du héros R. Black qui ponctue chaque épisode et dont le seul intérêt semble être encore une fois de « coller » à l'inspirateur du mythe, Lovecraftlui-même. Ces feuillets de journal intime, sont certes une trouvaille originale, mais qui ne fait que ralentir une lecture déjà un peu traînante sans cela... En fait, Moore semble ne travailler que pour le mythe, pas pour le lecteur.
Dès que j'aurai repris un peu de vitesse, je me plongerai dans le troisième opus... si la providence me le permet.
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