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Critique de ecceom
La bonne étoile de David pâlit
SIP n°17, avant dernier volume.
Bon gré, mal gré, cette série parvient au bout, après tant de vicissitudes (changement d'éditeurs -Le Téméraire, Bulle Dog, Kymera, rupture de stock...) et si peu d'échos.
Monument de la BD, tellement riche que la critique qui aime les étiquettes n'a jamais su où classer SIP et son public.
Soap opera comic ? Pensez, une histoire centrée sur l'amour que se portent 3 personnages (Katchoo, Francine et David), qui parle de criminalité, d'inceste, d'homosexualité, de mort et de création...Mais qui reste toujours drôle (très) et tendre (énormément), qui alterne les styles de dessins en fonction des circonstances, qui insère des textes, des pleines pages...et le tout en noir et blanc.
Dans ce N°17, tous les personnages de la série sont réunis en vue du grand final (à l'exception de l'innénarrable Freddie Femur).
Katchoo finit par se réconcilier avec Francine et David doit révéler la maladie qui le ronge. On retrouve cette formidable étude de moeurs, ces personnages complexes mais attachants, ces fêlures...et ces scènes de pur délire. Une nouvelle réussite.
Au fil des 126 pages, Terry Moore dresse un monument à Audrey Hepburn ("à côté d'elle, Elisabeth Taylor et Marylin Monroe avaient la démarche de mules sous morphine"), glisse subrepticement le dessin de la couverture de "In The Court of King Crimson" et transporte une nouvelle fois les lecteurs qui le suivent, les laissant souriants et les yeux humides.
Encore merci M Moore. S'il n'en reste qu'un...
SIP n°17, avant dernier volume.
Bon gré, mal gré, cette série parvient au bout, après tant de vicissitudes (changement d'éditeurs -Le Téméraire, Bulle Dog, Kymera, rupture de stock...) et si peu d'échos.
Monument de la BD, tellement riche que la critique qui aime les étiquettes n'a jamais su où classer SIP et son public.
Soap opera comic ? Pensez, une histoire centrée sur l'amour que se portent 3 personnages (Katchoo, Francine et David), qui parle de criminalité, d'inceste, d'homosexualité, de mort et de création...Mais qui reste toujours drôle (très) et tendre (énormément), qui alterne les styles de dessins en fonction des circonstances, qui insère des textes, des pleines pages...et le tout en noir et blanc.
Dans ce N°17, tous les personnages de la série sont réunis en vue du grand final (à l'exception de l'innénarrable Freddie Femur).
Katchoo finit par se réconcilier avec Francine et David doit révéler la maladie qui le ronge. On retrouve cette formidable étude de moeurs, ces personnages complexes mais attachants, ces fêlures...et ces scènes de pur délire. Une nouvelle réussite.
Au fil des 126 pages, Terry Moore dresse un monument à Audrey Hepburn ("à côté d'elle, Elisabeth Taylor et Marylin Monroe avaient la démarche de mules sous morphine"), glisse subrepticement le dessin de la couverture de "In The Court of King Crimson" et transporte une nouvelle fois les lecteurs qui le suivent, les laissant souriants et les yeux humides.
Encore merci M Moore. S'il n'en reste qu'un...
