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Critique de PGilly
Les thérapies narratives demeurent confidentielles sur notre continent et c'est bien dommage. Alice Morgan nous en donne un aperçu engageant truffé d'exemples et de conversations collaboratives, durant lesquelles l'accent est mis sur les compétences et ressources de la personne plutôt que sur son problème. Ces dialogues sophistiqués mettent également en évidence les personnes aidantes et minantes . La conversation est une co-création.
Les thérapies narratives chères à Michael White et à David Epston, reposent sur l'idée que les récits que nous produisons en permanence sur notre vie peuvent soit nous enfermer, soit nous libérer, et qu'il existe toujours une multiplicité de points de vue pour rendre compte d'une situation. À chacun de donner du sens à sa narration du moment.
Les TN proposent un travail en profondeur sur le sens et sur le lien, reconnaît l'influence de la transmission et de l'imitation dans nos choix, et s'inscrit dans le respect des "pratiques de vie" de chacun dans sa capacité à évoluer. Les TN brassent large autour de la personne. Elles analysent les discours politiques et sociaux comme autant d'options proposées pour la compréhension du monde et l'ouverture de nouvelles possibilités d'action pour les individus et pour les groupes.
Cette dernière-née des thérapies brèves est très puissante et relativement aisée à mettre en oeuvre. L'art est de poser des questions ouvertes, qui déclenchent créativité et imaginaire. Une bonne question est celle dont ne connaît pas la réponse. La surprise oblige à reconsidérer nos croyances, opinions, certitudes...Elle nous aide à opter pour des récits plus conformes à nos aspirations.
Dès l'enfance, nous aimons raconter et écouter des histoires. L'objectif des TN est de renforcer des récits alternatifs (exception au quotidien courant) qui projettent une nouvelle image de soi, ouvrent de nouvelles possibilités relationnelles et des perspectives d'avenir.
Prendre la route nationale plutôt que l'autoroute pour aller au boulot. Je découvre autre chose mais c'est plus long. Que faire ? Me lever plus tôt et suivre le chemin préféré.
C'est pas une bonne histoire, ça ?
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Les thérapies narratives chères à Michael White et à David Epston, reposent sur l'idée que les récits que nous produisons en permanence sur notre vie peuvent soit nous enfermer, soit nous libérer, et qu'il existe toujours une multiplicité de points de vue pour rendre compte d'une situation. À chacun de donner du sens à sa narration du moment.
Les TN proposent un travail en profondeur sur le sens et sur le lien, reconnaît l'influence de la transmission et de l'imitation dans nos choix, et s'inscrit dans le respect des "pratiques de vie" de chacun dans sa capacité à évoluer. Les TN brassent large autour de la personne. Elles analysent les discours politiques et sociaux comme autant d'options proposées pour la compréhension du monde et l'ouverture de nouvelles possibilités d'action pour les individus et pour les groupes.
Cette dernière-née des thérapies brèves est très puissante et relativement aisée à mettre en oeuvre. L'art est de poser des questions ouvertes, qui déclenchent créativité et imaginaire. Une bonne question est celle dont ne connaît pas la réponse. La surprise oblige à reconsidérer nos croyances, opinions, certitudes...Elle nous aide à opter pour des récits plus conformes à nos aspirations.
Dès l'enfance, nous aimons raconter et écouter des histoires. L'objectif des TN est de renforcer des récits alternatifs (exception au quotidien courant) qui projettent une nouvelle image de soi, ouvrent de nouvelles possibilités relationnelles et des perspectives d'avenir.
Prendre la route nationale plutôt que l'autoroute pour aller au boulot. Je découvre autre chose mais c'est plus long. Que faire ? Me lever plus tôt et suivre le chemin préféré.
C'est pas une bonne histoire, ça ?
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
