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Critique de fanfanouche24
Exposition vue le 7 octobre 2021- Musée du Luxembourg
Petit Journal de l'exposition, précieux document au prix plus modeste que l'épais catalogue… qui permet de prolonger l'exposition, avec l'essentiel des thématiques et des directions de cette artiste, sortie enfin de l'ombre.
Exposition captivante sur une photographe au regard si singulier, sans omettre un parcours tout aussi atypique.
Une anonyme parmi les anonymes, oeuvrant dans le plus grand mystère, et mettant en valeur les anonymes et les solitaires, comme elle… !
A dire que nous avons failli ne jamais voir l'oeuvre photographique de cette artiste… En passant, une reconnaissance spéciale pour Gaëlle Josse et son très beau texte de sur Vivian Maïer, l'ayant faite enfin sortir de l'anonymat !
Je débute par cet extrait de Georges Perec, mis au coeur du petit Journal, qui est aussi au coeur du travail de cette photographe, qui est soucieuse de privilégier l' »extraordinaire « dans le » plus ordinaire » ; les instants furtifs, des détails paraissant anodins, les solitudes urbaines , les « délaissés » dans les rues des villes, dans les quartiers ouvriers des cités où elle résidait : New-York entre 1951 et 1956, puis Chicago où elle s'éteindra en 2009.
Gouvernante d'enfants durant quarante ans, l'ENFANCE sera parmi ses sujets préféré…La grande partie de son travail sera en noir et blanc, elle sera sensible plus tard, au début des années 1960, au cinéma et à la couleur…
Une autre part non négligeable de ses sujets ce sont ses « Autoportraits », qui sont de véritables jeux de pistes, entre reflets, ombres et miroirs, images dans l'image où elle se dévoile ou se cache !...
« Ce qui se passe chaque jour
Et qui revient chaque jour,
l'évident, le commun,
l'ordinaire, l'infra-ordinaire,
le bruit de fond, l'habituel,
Comment en rendre compte,
Comment l'interroger,
Comment le décrire ? »
Georges Perec - L'Infra-ordinaire (1989)
Si vous n'êtes pas trop éloigné de la Capitale, et que la photographie est une de vos passions, ne pas manquer cette exposition étonnante qui se tient au Musée du Luxembourg jusqu'au 16 janvier 2021…
Petit Journal de l'exposition, précieux document au prix plus modeste que l'épais catalogue… qui permet de prolonger l'exposition, avec l'essentiel des thématiques et des directions de cette artiste, sortie enfin de l'ombre.
Exposition captivante sur une photographe au regard si singulier, sans omettre un parcours tout aussi atypique.
Une anonyme parmi les anonymes, oeuvrant dans le plus grand mystère, et mettant en valeur les anonymes et les solitaires, comme elle… !
A dire que nous avons failli ne jamais voir l'oeuvre photographique de cette artiste… En passant, une reconnaissance spéciale pour Gaëlle Josse et son très beau texte de sur Vivian Maïer, l'ayant faite enfin sortir de l'anonymat !
Je débute par cet extrait de Georges Perec, mis au coeur du petit Journal, qui est aussi au coeur du travail de cette photographe, qui est soucieuse de privilégier l' »extraordinaire « dans le » plus ordinaire » ; les instants furtifs, des détails paraissant anodins, les solitudes urbaines , les « délaissés » dans les rues des villes, dans les quartiers ouvriers des cités où elle résidait : New-York entre 1951 et 1956, puis Chicago où elle s'éteindra en 2009.
Gouvernante d'enfants durant quarante ans, l'ENFANCE sera parmi ses sujets préféré…La grande partie de son travail sera en noir et blanc, elle sera sensible plus tard, au début des années 1960, au cinéma et à la couleur…
Une autre part non négligeable de ses sujets ce sont ses « Autoportraits », qui sont de véritables jeux de pistes, entre reflets, ombres et miroirs, images dans l'image où elle se dévoile ou se cache !...
« Ce qui se passe chaque jour
Et qui revient chaque jour,
l'évident, le commun,
l'ordinaire, l'infra-ordinaire,
le bruit de fond, l'habituel,
Comment en rendre compte,
Comment l'interroger,
Comment le décrire ? »
Georges Perec - L'Infra-ordinaire (1989)
Si vous n'êtes pas trop éloigné de la Capitale, et que la photographie est une de vos passions, ne pas manquer cette exposition étonnante qui se tient au Musée du Luxembourg jusqu'au 16 janvier 2021…
