Ce tome 2 adapte le récit intitulé "La Lampe juive"... le baron d'Imblevalle fait appel à Herlock Sholmès / Sherlock Holmes pour retrouver un précieux bijou qui lui a été dérobé tandis qu'Arsène Lupin lui demande par courrier de ne pas intervenir dans l'affaire... Piqué au vif le meilleur détective du monde ne se laisse pas démonter et part avec Wilson / Watson à Paris confronter ses petites cellules grises à celles du meilleur voleur du monde !
Son fidèle compagnon blessé par un groupe de copycats, c'est avec ce bon vieil inspecteur Ganimard que le Grand Détective mène l'enquête. Et ses interrogatoires puis ses découvertes lui permettent de retrouver la trace de sa Némésis toujours au courant de ses faits et gestes et qui n'a la toujours proé de repartir à Londres... Au beau milieu de la scène, c'est la confrontation au sommet !
Tout est centré sur le grand détective, et le gentleman cambrioleur intervient tardivement dans le récit. du coup est mise en avant la tension psychologique entre l'investigateur et Alice Demun la gouvernante rapidement identifiée comme la complice d'Arsène : la belle demoiselle ne se laisse pas démonter et se livre volontiers à un jeu de « ni oui, ni non » tout en relayant les avertissements de son protecteur...
Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore, et tout génial qu'il soit dans toutes ses déducations Herlock Sholmès / Sherlock Holmes passe à côté de l'essentiel : nous sommes non dans une affaire de vol mais de chantage et le gentleman cambrioleur est l'allié et non l'ennemi de la famille d'Imblevalle !
C'est tout aussi rafraîchissant et sympathique que le tome 1, c'est même mieux car il est plus sobre même si Lupin fait son show et le résiste pas à la tentation du cabotinage (mais cela fait partie du personnage). Reste le contraste entre les décors soignés et le charadesign presque mainstream pour qui connaît les classiques de la Planète Manga, et reste cette bizarre manie de dessiner le Grand Détective avec des oreilles pointues dignes des Elfes de
JRR Tolkien et/ou des Melnibonéens de
Michael Moorcock (car ce n'est pas la première fois que je tombe sur cette manie, qui répond forcément à une symbolique qui pour l'instant m'échappe totalement ^^).
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