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Critique de Alfaric


Pour des raisons que la raison ignore René Goscinny n'est pas crédité au tome intitulé "Le Juge" et publié en 1957...
Avec un personnage aussi truculent que Roy Bean difficile de ne pas être inspiré ! le bonhomme a été tellement habitué à passer devant les juges qu'il créa son propre saloon-tribunal pour incarner et exercer la loi à l'ouest du Pecos... Une sympathique fripouille entrée dans le folklore américain qui d'un côté rackettait les habitants et les voyageurs à grand coups d'amendes farfelues, et qui d'un autre côté les régalait d'histoires et d'anecdotes en se donnant en spectacle (dans les deux cas à l'aide de son ours dressé ^^) ! René Goscinny s'éclate à le mettre en scène et à créer des situations ubuesques, et avec l'arrivée du juge ripoux concurrent Bad Ticket il développe une guerre des juges qui ressemble à l'album "Le Combat des chefs" de la saga "Astérix" (voire à "La Guerre des génies" de la saga "Léonard" de Turk et Bob de Groot ^^)
Ce qui est dommage c'est que les gags cartoonesques d'inspiration yankee que Morris affectionne tant, parfois usés et éculés, finissent par prendre le pas sur tout le reste et on retrouve le duo grand méchant qui a des plans / nabot servile et surexcité qui les fait capoter (le croque-mort de petite taille, qui cumule inutilement et dangereusement les clichés antisémites, qui veut qu'on pende tout le monde et tout de suite...), les courses-poursuites à la "Benny Hill" avec l'ours dressé du juge, et les vannes racistes sur les Mexicains... Soupirs...
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