À l'heure de la fin, Toto Riina est face à sa conscience. Cette dernière retrace les grandes lignes de celui qui passa de simple paysan au plus dangereux des parrains de la Cosa Nostra, alias le fauve !
Fans d'action passez votre chemin car en choisissant de faire parler le truand face à ce qu'il aurait pu devenir,
Jean David Morvan a choisi plutôt le tracé du documentaire. Ce qui n'est pas plus mal car cela permet de retracer les faits au mieux, d'être au plus proche de la réalité sans ajouter d'inutiles effets hollywoodiens. C'est une véritable immersion dans l'engrenage du mal. Les diverses actions dont plus d'une centaine de meurtres commandités font froid dans le dos !
Pour la partie graphique,
Facundo Percio est assisté par
Facundo Teyo et
Vladimiro Merino. Les traits sont épais, les couleurs sombres et choisies au gré des lieux pour coller à l'ambiance meurtrière.
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