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Critique de ericmielle8


Il y a peu de romans français valorisant le théâtre dramatique, sanglant, tragédien se situant sur la période de la Première Guerre mondiale, surnommée La Grande Guerre. Les romans français sur ce terrain sanglant, véritable boucherie ne se comptent pas, par dizaine, ceux qui ont vécu cela le raconte si bien, mais d'autre plus a l'aise dans l'écriture, le raconte de façon plus dramatique c'est le cas de Roland Dorgeles, ce n'est pas un grand poète comme Victor Hugo, mais un auteur qui était comme ces personnages de fiction dans le roman Les Croix de Bois, le témoin de cette Grande Guerre, Rolan Dorgeles à vu tuer la plupart de ses camarade, certains étaient des salauds, et d'autres des gens bien : salauds ou gens bien, cette guerre, comme toutes les autres d'ailleurs, ne fait pas de sentiment, le bien ou le mal, tous les deux sont confrontés à la mort.
Contrairement au chef-d'oeuvre du réalisateur plasticien Raymons Bernard, fils de l'auteur juif Tristan Bernard, son film Les Crois de bois pour des raisons de compréhension, son héros est Gilbert Demachy, excellente interprétation de Pierre Blanchar, mais dans le roman, il n'y a pas vraiment de héros, sauf dans l'avant-dernier chapitre "Le retour du héros" où Dorgeles désignait un des personnages les plus importants de son roman, Suffart avec le narrateur et un autre, les trois survivants de cette Grand Guerre dont la compagnie (a) était décimée en pleine forêt sue la Route de Paris une attaque défensive et violente par les Prussiens.

Dans le roman le personnage principal est Suffart, un vétéran solitaire, sans attache à part sa femme qui fout le camp avec négociateur un Belge, se retrouve blessé dans un camp militaire, quand il apprend que ses camarades, les seuls amis qu'il avait, été tous morts par une batterie de marmites (obus), les enterrent vivant, d'autres ce sont des membres de leur corps détaché… Roland Dorgeles ancien journaliste, contrairement à son confrère l'Allemand Erich Maruia Remarque pour cet autre chef-d'oeuvre littéraire sur la Première Guerre mondiale" À l'Ouest rien de nouveau" donnait sa vision de ce conflit de jeunes soldats croyants à l'idéalisme d'un vieux professeur qui n'acceptait la défaite de la guerre d'avant. le roman de Remarque dénonçait la stupidité de cette guerre par de vieux gâteux poussant avec une extrême nervosité que c'est le devoir de toute la jeunesse Allemande de s'engager dans ce conflit sanglant… Quant à Roland Dorgeles, il reste neutre, il ne fait pas d'exception entre deux ennemis de nationalité différente en montant un humanisme sans engagement politique, sauf pour un chapitre "Le Monde Calvaire" où chacun des acteurs du roman discute avant l'attaque offensive "Qui à commencer cette guerre" au front, tous se posait des questions…

Ce n'est pas un roman drôle, mais si Dorgele ne parle pas uniquement de la Camaraderie, tous sont égaux devant cette Guerre : jeune et vieux sont embarqués qui fit des millions de morts dans les Tranchées, peut-être moins que La Gripe Espagnole faisant plus de mort en 1918.

Les Crois de Bois montrent tous ses inconnus morts durant les batailles, leurs croix certaines sans nom jalonnent les chemins du destin, le rendez-vous vers la mort.

Les deux derniers chapitres sont les plus forts, le Retour du héros, où le personnage central du roman revient chez lui à Lyon, il se considère comme un paria, un amputé de la France, un homme sans attache, se considérant comme un étranger, pour lui revenir à la civilisation est difficile, car il est un incompris, pour lui, ses vrais amis sont ceux qui étaient dans sa compagnie et morts sur des champs de bataille, mais avec une pointe finale optimiste de ce chapitre.son héros Sulphart dit à son intervenant qui le jaugeait de haut « J'trouve que c'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant… », son témoignage qui raconta plus tard à travers son héros imaginaire, mais réaliste sous la plume de Roland Dorgelès.
Le dernier chapitre "Et c'est fini", le narrateur du roman fait une grande thèse dont un extrait est le résumé que j'ai cité plus haut…
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