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Critique de kuroineko


Pas de recette miracle dans ce roman en dépit du titre Comment apprendre à s'aimer. Motoya Yukiko retrace la vie de Linde à travers plusieurs instantanés à divers âges de son existence : 16, 28, 34, 3, 46 et 62 ans.

Linde, tout en essayant de se conformer à son entourage, s'ennuie avec et longtemps rêve de LA personne avec qui elle sera enfin en osmose, amie puis plus tard conjoint. Mais le destin ou tout simplement la vie fait que cette personne unique ne se retrouve jamais sur son chemin. Peut-être vaut-il mieux apprendre à construire de belles relations avec autrui plutôt que rêver/s'illusionner sur un autre possible.

Linde m'a fait penser à ces personnes incapables de voir, et encore moins d'apprécier, ce qu'elles ont et qui courent après des mirages. Comme si le bonheur avec un B capital en or de 3 mètres de haut brillait au loin alors qu'il est souvent sous nos yeux.

Se dégage de ce court roman une sensation désabusée. A 62 ans, divorcée et vivant seule dans un appartement, Linde continue de chercher comment atteindre le bonheur. Faut-il voir dans cet ouvrage un livre de sagesse par contre- exemple? Peut-être.

Comment apprendre à s'aimer se lit très rapidement du fait de son petit nombre de pages (environ 150) et par la fluidité de l'écriture de Motoya Yukiko. Il n'est pas forcément de ces ouvrages qui s'inscrivent de façon indélébile dans les mémoires. Quoique... par fugaces réminiscences dans des situations plus ou moins similaires à ce qu'a vécu Linde.

Dans tous les cas, la lecture du roman est plaisante et permet de découvrir une nouvelle plume nipponne puisqu'il s'agit du premier livre traduit en français de Motoya Yukiko.
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