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Critique de BVIALLET


En pleine nuit, quelque part en Bretagne, un homme profane une ancienne sépulture dans un cimetière isolé. Il en extrait un coffret contenant une bague et un très vieux grimoire. A la maternité, Sarah Duguet met au monde un bébé pour le moins bizarre. le docteur Reynal, responsable du service, assiste à l'accouchement avec un si grand intérêt que cela semble suspect. le nourrisson a des attitudes aussi anormales qu'inquiétantes. Un peu plus tard, un homme est retrouvé par la police, « suicidé » à grands coups de tournevis dans le ventre et dans le coeur. Ses yeux ont été crevés et un doigt lui manque à la main droite. Et ce n'est que le tout début d'une affaire rocambolesque où les cadavres et autres malversations vont se succéder, de quoi donner beaucoup de fil à retordre à la police et au pauvre Xavier Lefrançois, universitaire auteur d'un ouvrage magistral sur les antiques croyances celtiques...
« Azram, le démon des profondeurs » peut se classer dans le genre « thriller gore » ou « fantastique horrifique » tant le côté « horreur » l'emporte sur le côté policier. Proche dans l'esprit des ouvrages de Franck Thilliez, l'auteur dont c'est le premier roman, en a rajouté dans la monstruosité, le satanisme et le paranormal. Il faut avoir le coeur bien accroché pour ne pas abandonner assez rapidement cette histoire sans grande vraisemblance et qui ne tient que par le suspens soigneusement entretenu et une série de séquences où le monstrueux le dispute au fantastique. le lecteur y trouvera des références cinématographiques (« Rosemary's baby ») et historiques, en particulier du côté du sulfureux Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d'Arc et grand sacrificateur d'enfants innocents. Mouly lui invente des successeurs et même toute une lignée de satanistes qu'il arrive à faire remonter jusqu'à d'obscures tribus préhistoriques ayant vécu en Bretagne et en Scandinavie. L'influence de Dan Brown et Cie est parfaitement reconnaissable. D'un niveau nettement inférieur aux productions de ces deux inspirateurs (Thilliez et Brown), cet ouvrage n'en demeure pas moins un honnête divertissement à réserver aux amateurs du genre. Cartésiens et âmes sensibles s'abstenir !
Lien : http://etpourquoidonc.fr/
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