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Critique de Christophe_bj


Décembre 1921. le capitaine Sam Wyndham de la police impériale de Calcutta comate dans une fumerie d'opium du quartier chinois de la grande ville indienne lorsqu'il est brutalement réveillé par une domestique le prévenant d'une descente de police. Il s'enfuit précipitamment par les toits mais en chemin rencontre le cadavre d'un Chinois poignardé à qui les yeux ont été arrachés. Juste après, il doit enquêter sur le meurtre d'une femme qui a été tuée de la même façon. Mais il ne peut pas dire qu'il a vu le premier cadavre, sous peine qu'on découvre son opiomanie… Parallèlement, le mouvement non-violent pour l'indépendance de l'Inde mené par Gandhi bat son plein, relayé à Calcutta par l'avocat Das ; la police doit tout faire pour réprimer les ardeurs des manifestants alors que se profile la visite du prince de Galles Edward pour Noël. ● J'avais beaucoup aimé le premier tome, L'Attaque du Calcutta-Darjeeling, mais moins le deuxième, Les Princes de Sambalpur, qui s'écartait de Calcutta pour aller vers l'Inde des maharadjas et avait une intrigue passablement compliquée. Avec celui-ci, le troisième, l'histoire se centre à nouveau sur Calcutta, et c'est tant mieux. ● L'intrigue est intéressante car elle se situe pendant l'essor du mouvement pacifiste de non-coopération de Gandhi en montrant bien que le pacifisme n'exclut en rien la ruse, bien au contraire. L'intrigue est bien menée, originale, inattendue. ● Même si l'effet de surprise est passé, le duo de personnages Sam Wyndham et Sat Banerjee, est toujours aussi plein de saveur et vecteur d'un humour discret mais efficace. La rivalité entre la police et l'armée, avec la section H et son chef le colonel Dawson, est réaffirmée dans ce volume. Et malheureusement, le rôle d'Annie Grant est ici réduit à la portion congrue, ses (non-)relations avec le capitaine Wyndham faisant du surplace. ● Apparemment l'épisode à Fort William et avec le prince de Galles est une invention de toutes pièces. J'ai eu la curiosité de googler « Lacchiman Gurung » ; cette personne a réellement existé, c'est bien un Gurkha népalais, mais il est né en 1917 et a reçu la plus haute distinction militaire britannique, la croix de Victoria pour son action pendant la Seconde Guerre mondiale : Abir Mukherjee en fait un personnage tout à fait différent que je vous laisse découvrir… ● Avec la permission de Gandhi est un roman divertissant et très agréable.
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