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Critique de isabelleisapure


Un livre inconnu où presque et qui cependant ne manque pas d'intérêt.
Caroline de Mulder met en parallèle la vie du King et celle d'un américain anonyme, vivant à Paris, 17 ans après la mort de la star.
Quel rapport entre ces deux hommes ? Y-en-a-t-il un d'ailleurs ?

En tissant habilement ces deux histoires, l'auteure raconte Elvis, l'ascension puis le déclin jusqu' à la chute finale. L'histoire commence par la fin, sur son lit de mort Elvis est au milieu des siens, famille, amis parasites, gardes du corps.
S'en suivent les étapes de sa vie, la montée au firmament des stars adulées, avec des milliers de fans en transe à sa moindre apparition, jusqu'à la descente aux enfers de la drogue et des médicaments.

A ce point de ma critique, je me dois de préciser mon adoration pour ce chanteur que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerai toujours.
Le quitter au bout de quelques pages pour découvrir la vie d'un vieil homme anonyme dont le cerveau bat la breloque m'a quelque peu désarçonnée.

C'était sans compter sur le talent de conteuse de l'auteure qui m'a aussitôt embarquée dans cette vie aussi monotone que mystérieuse.

A mesure que les histoires avancent dans des lieux et des époques différents, les liens apparaissent, des similitudes dans les situations, des réflexions, des attitudes.
Caroline de Mulder montre deux tragédies, l'une sous les feux de la scène, l'autre dans l'anonymat banal du déclin solitaire. Deux univers différents et la même douleur, les mêmes souffrances, la même solitude, les mêmes plaies des mêmes failles.

Le parallèle entre ces deux existences est traité avec pudeur et tendresse.
Il ne s'agit à aucun moment d'une biographie d'Elvis Presley, même si l'auteur a fait de nombreuses recherches pour relater des pans d'une vie hors norme.

Bye bye Elvis est un roman que j'ai adoré.

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