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Critique de Bricyclette
Sous la plume de Marion Muller-Colard, nous suivons le cheminement de la pensée de Sylvia durant les quatre jours précédent l'enterrement de son fils Bastien, lourdement handicapé. Elle s'en occupait nuit et jour depuis plus de 30 ans, l'emmenant tous les jours se promener le long de la Durance dans son fauteuil roulant.
S'il est question de deuil dans ce livre, le roman évoque aussi la manière dont les habitants de la région ont vécu la création du barrage de Serre-Ponçon, le traumatisme que cela a provoqué chez certains d'entre eux et notamment les parents de Sylvia. J'ai beaucoup aimé le style de Marion Muller-Collard, la manière dont elle décrit les émotions de ses personnages. J'ai été très touchée par la souffrance de Sylvia, ses difficultés à communiquer avec son mari et leur fille. Tout m'a semblé terriblement et cruellement vrai.
S'il est question de deuil dans ce livre, le roman évoque aussi la manière dont les habitants de la région ont vécu la création du barrage de Serre-Ponçon, le traumatisme que cela a provoqué chez certains d'entre eux et notamment les parents de Sylvia. J'ai beaucoup aimé le style de Marion Muller-Collard, la manière dont elle décrit les émotions de ses personnages. J'ai été très touchée par la souffrance de Sylvia, ses difficultés à communiquer avec son mari et leur fille. Tout m'a semblé terriblement et cruellement vrai.
