AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de TheWind


Lorenzo. Renzo pour les intimes. Lorenzino ou encore Renzino, diminutif affectueux. A moins que ce ne soit Renzinaccio. Mais surtout Lorenzaccio à la consonance péjorative.

Ahh Lorenzo ! " Laisse-moi t'appeler Brutus ! Si je suis un rêveur, laisse-moi ce rêve-là. [...] Mon Brutus ! Mon grand Lorenzo ! La liberté est dans le ciel ! Je la sens, je la respire."

Rien qu'à l'évocation de tous ces surnoms, on comprend bien que ce personnage là est très ambivalent.
A la fois, pernicieux et fieffé roué...lâche mais calculateur... mais aussi doux patriote et sublime sauveur de la République de Florence en danger.

Il est un véritable héros auquel on s'attache inévitablement. On sourit à ses farces, on rit à ses piques, on s'extasie de ses monologues romantiques.

Mais, voilà, la pièce est longue , très longue. La mettre en scène s'avère une véritable gageure. La page de présentation nous dit : " Lorenzaccio est un objet rare dans l'histoire du théâtre : une de ces pièces inconnues de leur époque, car proprement injouable au temps de leur écriture, mais que la postérité transforme en chefs-d'oeuvre".

C'est une belle pièce, certes, mais sa multitude de personnages et ses nombreuses longueurs peuvent effectivement la rendre imbuvable.

Pour ma part, il m'a fallu m'y reprendre à deux fois, pour en apprécier le nectar.
Commenter  J’apprécie          471



Ont apprécié cette critique (44)voir plus




{* *}