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Critique de florigny


La ronde des innocents est le premier roman de Valentin Musso, paru en 2010. Dans la première partie, deux drames sont évoqués alternativement : la mort de Raphaël, retrouvé torturé sur un sentier de randonnée des Hautes-Pyrénées, où il était guide et tenait une boutique style « Au vieux Campeur ». Son frère Vincent vit également à Cauterets, et fait le photographe-marchand de cartes postales. En compagnie de Camille, compagne de Raphaël, il va engager toutes ses forces pour trouver le meurtrier. Parallèlement, à Nice, l'étudiant Sébastien Cordero est assassiné dans l'enceinte d'une école d'élite qui prépare des hypokhâgneux et khâgneux à leur destin d'exception.


L'enquête est confiée à Justine, gentille et douée fliquette un peu rebelle. Ces deux affaires en apparence sans lien finiront par se rejoindre pour n'en former qu'une. Tous les voyants sont au vert pour cet épilogue obligatoire : Raphaël avait une double-vie ignorée de son frère, et Sébastien n'était peut-être pas la cible, mais une erreur du tueur. Jusque là, il n'y a rien à reprocher à l'auteur ; son intrigue est classique mais elle tient la route. Il a choisi de s'intéresser aux enfants surdoués dont il décrit bien les difficultés, la déscolarisation, la désociabilisation, ainsi que les solutions souvent mauvaises offertes pour tenter de les aider. La vie des enfants « indigo » ainsi que celle de leurs parents n'est pas un long fleuve tranquille.


A partir de là, quelle mouche a piqué Valentin Musso ? En tout cas ce n'est pas la tsé-tsé, car il ne s'est pas endormi sur son intrigue. Car dans la seconde partie, les thèmes explosent en une multitude de sous-thèmes pour la plupart inutiles. L'épilogue, quant à lui s'abîme malheureusement corps et biens chez les Etrusques, qui doivent bien se demander ce qu'ils font là.


S'agissant d'un premier roman, l'indulgence est de mise, d'autant que par la suite, Valentin Musso a brillamment transformé cet essai.
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