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Critique de Hugo


Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Hier je faisais cette réflexion : combien de fois suis-je tomber amoureux ? Je veux dire réellement amoureux avec les papillons de mes deux qui se princessent les bouts d'ailes dans ton ventre tout bidon…

Bah une fois en fait, mais du coup je me suis rappelé cette fameuse année 1998, après ma seconde quatrième, après le désert d'un physique de jeune premier, qui m'autorisa certes quelques roulages de pelles, mais très espacés dans le temps et dans la frustration d'hormones en ébullition…

Je me souviens que lors de cette seconde quatrième j'ai rencontré pour la première fois celle qui allait devenir la mère de ma fille, aussi belle et bien fringuée qu'un mec aux cheveux longs et du coup on ne s'est jamais parlés… quelques années après elle deviendra ce papillon qui chatouillera ma libido d'un 95 G…

Donc l'année 1998 ce fut l'explosion de mon charisme de petit homme blond coiffé d'une paire de lunettes à la con qui me donnait un air pas franchement mouillant, mais il était grand temps de passer au tripotage de minettes… Ma première victime fut une petite rouquine au cul de fou furieux qui dans un excès de curiosité m'invita à déposer mes lèvres sur les siennes, et dans un élan de timidité et maladresse à glisser ma langue dans sa bouche…

Seulement voilà, lors de ma seconde quatrième, pas plus intéressé par la mère de ma fille que par les équations de x et y, nous débattions mes petits potes et moi de cette grande blondinette aux cheveux frisées, des yeux d'un bleu à vous coller la gaule en pleine récrée, des seins en avance sur leur âge, et un visage doux comme une princesse de Disney… Nos langues pendantes de jeunes puceaux, nous fantasmions sur cette nana belle comme bonne… Et puis rien elle était inaccessible, bien trop grande pour que je puisse tenter quoi ce soit de téméraire…

Oui mais en troisième, alors que je vivais ma première petit histoire sérieuse faite de bisous, de bisous, et encore de bisous, tu laisses tes doigts sur tes mains s'il te plait, et bien cette nana queue je désirais une année auparavant , copine avec la rouquine et d'autres futures victimes, me laissa entendre que je lui plaisais….

« Sans déconner sa mère… »

Allez hop la rouquine, tu dégages, et me voilà pour les vacances de février main dans la main avec cette nana d'une beauté bandesque me dépassant d'une tête sur les chemins d'une amourette d'ado… Bon elle était super timide, un truc de ouf mais elle me chatouillait non stop, le pied j'adore ça, mais je m'ennuyais devant nos longs silences de gênes et de jeunesse, du coup avec accord mutuel nous décidions de nous séparer en bon terme, et me revoilà avec la rouquine des premiers instants, nous retrouvailles étaient belles et sincères faites de bisous, de bisous et encore de bisous, tu laisses tes doigts sur tes mains…

La pauvre, je misais tout sur l'humour à cette époque, ma réputation de fumeur de chichons à la rigolade facile faisait de moi un gars incontournable dans la connerie : et un jour je me pointe au collège, et je dis à la rouquine que j'ai une surprise pour elle, devant tout le monde, elle était contente, du coup lorsqu'elle a vu la carotte que j'ai sorti de mon sac, et l'hilarité unanime des témoins peu scrupuleux sur la cruauté, bah elle a ri aussi, une bonne blague qui n'était absolument pas cruelle, parce que je l'aimais bien cette gonzesse même si je me serrais sa meilleure copine en même temps… qui était d'ailleurs ma meilleure pote de l'époque et la meuf de mon meilleur pote, bref, je pouvais glisser mes doigts, et ma langue…

Bon la rouquine a fini par me laisser tomber un peu avant la fin de l'année, j'étais déjà sur un autre coup, une belle petite nénette, du nom de Marion timide aussi, qui m'envoya bouler devant tous mes potes qui se foutaient de ma gueule…

Une semaine après je lui roulais des paloches dans le parc, en fait elle ne voulait pas sortir avec moi car elle partait en vacances, du coup elle a craqué, elle est partie et je l'ai trompé avec une magnifique brune qui me trompa à son tour pendant ses vacances…

Bien sur j'avais largué Marion avec courage par lettre, pendant ses vacances alors qu'elle m'écrivait des déclarations d'amour sans lui donner de raison particulière sur ma lâcheté… oui c'est le tout début des portables, genre le tout début tout début donc on s'écrivait des lettres avec des stylos et du papier, une enveloppe, un timbre, du parfum et tu patientais trois jours…

Elle me rappela quand même en Septembre pour nous laisser une autre chance, j'ai dit ok, il pleuvait je ne me suis jamais pointé au rendez-vous, on ne s'est jamais reparler, je sais qu'elle est devenue médecin et qu'elle a deux enfants…

Voilà mon année de troisième, mais la mère de ma fille reste mon premier et dernier amour… pendant 16 piges…

A plus les copains
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