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Critique de Walden-88


A Los Angeles, le narrateur, retrouve son vieil ami Maqroll cloué au lit, rongé par les fièvres contractées dans les tropiques, dans un motel sordide de LaBrea Boulevard. Une fois remis sur pied et sorti de l'hôpital, le narrateur conduit le Gabier chez son frère, Leopoldo, qui habite une belle maison dans la San Fernando Valley. Au cours des semaines qui suivent sa convalescence, Maqroll leur raconte la fois où il fut saisi de la fièvre de l'or.

Cette histoire commence au Pérou, dans le petit village de San Miguel au coeur de la Cordillère. Au café du village, le Gabier passe le temps entre lectures d'ouvrages historiques et discussions avec les camionneurs de passage, il se lie surtout d'amitié avec une serveuse Dora Estela dite "la Conseillère". Cette dernière lui présente son frère, Eulogio, qui se propose de le guider à travers les mines d'or maudites de la région. Très vite les deux hommes prospectent dans la montagne, tout d'abord "La Bourdonnante" jadis exploitée par les européens, mais celle-ci ne donne rien et c'est dans la mine que Maqroll nomme "Amirbar" (ainsi baptisée à cause du chuchotement que fait le vent à travers les galeries) que les deux hommes trouvent le filon d'or. Mais la fascination que l'or exerce sur les hommes est souvent dangereuse et les poussent à la plus grande folie. Et comme souvent le destin se charge de rattraper le Gabier...

Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est la cadre dans lequel Mutis place son héros : la terre ferme. On est bien loin de la zone de confort de Maqroll, lui homme de mer, qui se retrouve dans les entrailles de la terre avec ses silences et ses doutes. Un des meilleurs romans d'Alvaro Mutis, sans doute mon préféré avec Un bel morir.
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