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Critique de afriqueah


Heureusement qu'il n'y en a que trois, plus, ce serait trop.
Noah est humiliée par son père, qui l'a abandonnée à sa médiocrité pour vivre au Sénégal. Il est puissant, lui, et Marie NDiaye le répète à l'infini. La preuve : il vit dans un flamboyant, vous captez le symbole, non ? Et à la fin de la première partie, elle va dormir avec lui dans l'arbre, en abandonnant mari et enfants !
La deuxième, Fanta, en fait n'existe pas, c'est son mari qui s'en veut de lui avoir mal parlé, et qui monologue à nous en faire perdre le souffle : rebelote sur l'humiliation.
La troisième, Khady Demba est limite esclave, on la vole et la prostitue, et on la vole encore, elle se retrouve sur les barbelés de Ceuta, on avait appris dans le premier chapitre qu'elle y était arrivée : elle est femme à tout faire chez le père de Noah.
Puissantes, ces pauvres femmes qui ne s'en sortent pas ?
Serait-ce une anti-phrase ?
Serait-ce une volonté de définir le négatif par le positif ?
Serait-ce de l'humour, tout simplement ?
Curieusement, je n'ai pas du tout ri.
En revanche, j'ai admiré, malgré les redites constantes, l'écriture ciselée et travaillée.
Il aurait suffi, c'est bête la vie, d'un adjectif comme : «  impuissantes », et le tour était joué.



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