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A l'approche de Noël, Florence s'est parée de ses plus beaux atours. Malgré la brume, habitants et touristes se pressent dans les boutiques pour effectuer leurs derniers achats. Au palais Pitti, siège des carabiniers florentins, l'adjudant Guarnaccia savoure l'idée de rejoindre sa famille à Syracuse pour les fêtes, malgré la fièvre qui le cloue au lit, sous la surveillance du carabinier Bacci. C'est d'ailleurs ledit carabinier qui, au petit matin, se rend sur les lieux d'un décès suspect. L'ambitieux stagiaire n'a pas résisté à l'idée de laisser dormir son supérieur pour aller faire ses preuves sur le terrain. le voilà donc dans un immeuble cossu pour les premières constatations sur la mort d'A. Langley-Smythe, un retraité anglais solitaire, que ses voisins connaissaient peu. L'adjudant étant empêché, c'est le capitaine de la caserne qui se charge de l'enquête, Bacci lui servant d'interprète auprès des deux inspecteurs envoyés par Scotland Yard. Mais deux Florentins et deux Anglais font-ils le poids face à un Sicilien, même grippé ?

Quel bonheur de se promener dans les rues de Florence, des bords de l'Arno au Ponte Vecchio, en compagnie du brigadier Bacci et dans les pas de l'excentrique communauté anglaise de la ville. Mais malgré sa grippe, c'est bien l'adjudant Maresciallo Guarnaccia, le vrai héros de ce polar. C'est lui qui, grâce à son sens du détail, son empathie et sa connaissance de la nature humaine, trouve le fin mot de l'enquête, quand le capitaine se soucie de diplomatie et de politique et que le brigadier est un jeune ambitieux qui agit d'abord et réfléchit ensuite. On lira la suite de ses aventures avec plaisir, en espérant le voir plus fringuant. Si au plus mal, il démasque un meurtrier et met à jour un trafic d'oeuvres d'art, de quoi est-il capable lorsqu'il est en pleine possession de ses moyens ?
Un polar lent, tranquille, qui se cale sur le rythme de la belle Florence, avec beaucoup de charme et quelques notes d'humour. A découvrir.
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Encore une lecture où je me suis ennuyée ferme !
On est jamais assez prudente avec les livres dont les autres se débarrassent...
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L' hommage d' un maître.

Quel plaisir de se promener en votre compagnie à travers les rues de Florence, avec leurs carabiniers, artisans, trattorias, et même leurs turbulents touristes. Tout est si vivant; les bruits sont audibles, les odeurs aussi perceptibles que la légère brume matinale sur le cours alerte de l' Arno ; jusqu'aux collines basses, où les bergers sardes, leurs traditions et leur mode de vie quasi inchangé, sont tout aussi habilement dépeints. Que ne leur donnerait-on pas pour goûter à leur ricotta !
Vous avez réussi à tout intégrer, pour en brosser un portrait éclatant, qu'il s' agisse des différents grades des carabiniers, et bien sûr de l' ineffable substitut du procureur, ou des trattorias aux premières heures de la matinée. Il n'y a jamais une fausse note. Vous restituez même cette lumière chatoyante, si particulière à cette ville et à sa campagne encore sauvage, situé à portée de main ( ... )
Si les personnages certes foisonnent, ils sont si bien ciselés en peu de mots, que l'on a aucune peine à suivre leurs allées et venues.
Bravissimo ! Vous avez tenu votre promesse au delà de toute espérance.
J'aurai bien aimer écrire cet hommage mais celui-ci est de :
Georges Simenon
Lausanne, avril 1983
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Je n'ai qu'un mot à dire : bravo.
Ceci est le premier roman écrit par Magdalen Nabb, et pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Tombée amoureuse de Florence, elle rend parfaitement justice à cette ville et à ses habitants. L'action se passe au début des années 80, et c'est l'occasion de redécouvrir certains métiers oubliés, le concierge, l'homme de ménage, qui nettoie discrètement les parties communes, le veilleur de nuit qui assure que tout va bien. C'est l'occasion de découvrir aussi la communauté anglaise de Florence, dont certains membres excentriques ne parlent pas italien, même après quinze années passées dans la ville. Cela ne les empêche pas d'aimer sincèrement ce pays, a contrario de la victime, qui mène le même genre de vie que s'il vivait au Royaume-Uni, la bibliothèque (et le vol du Times) remplaçant les soirées passées au club.
Ecrit comme un hommage à Simenon, qui avait cessé d'écrire après la mort tragique de sa fille, le gentleman florentin comporte un enquêteur qui n'a rien à envier à Maigret. Je ne parle pas de Bacci, le stagiaire ambitieux, incapable de voir ce qui se passe, ou de se poser les bonnes questions. Je parle du brigadier Guarnaccia, terrassé par une mauvaise grippe alors que Noël approche et qu'il veut rejoindre sa famille à Syracuse. C'est quasiment de son lit qu'il résoudra l'enquête, d'une simplicité extrême si, comme lui, on connait les gens et si l'on est attentif aux faits, dans le sens le plus strict du terme. Il faut aussi écouter, entendre les non-dits. La pudeur empêche les confidences, qui auraient pu être salutaires. On ne refait pas l'histoire.
J'ai adoré ce roman, si dense, si riche, mon seul regret est pour le coupable – et oui – car je sais, pour avoir lu Mort au printemps ce qu'il advient de lui par la suite.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Un policier italien, flegmatique, réservé, grippé, retors à tout ce qu'on pourrait lui imposer, et plutôt gourmet (Fin, je ne sais pas) .
Ça commence à devenir un stéréotype, dans la littérature policière.
Mais cela n'empêche pas les lecteurs que nous sommes d'y trouver de très bon moments de lecture,
Pour ceux qui coonnaissent, c'est en plus l'occasion d'un condensé de visite de Florence, qui rappelle toujours un souvenir à quelqu'un.
J'ai bien aimé.
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Il s'agit du premier tome des enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. Langley Smythe, un retraité d'origine britannique est retrouvé assassiné dans son appartement du centre de Florence. Nous sommes juste avant les fêtes de Noël et les services de police sont quelque peu dégarnis. Et qui plus est l'adjudant Guarnaccia a la grippe.Néanmoins l'enquête progresse, mettant à jour entre autres, un traffic d'ouvres d'art volées.

Tout l'intérêt de ce livre consiste dans la façon qu'a Magdalen Nabb de capter l'ambiance de la ville de Florence, sa pulsation propre, la lumière sur une façade d'immeuble, les bruits d'une cour, et puis aussi dans sa façon de donner vie en quelques touches à des personnages, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, mais que l'on voit surgir tout d'un coup devant nous, en pouvant presque les toucher tellement ils semblent réels. L'enquête importe peu finalement, elle est surtout prétexte à entrer dans les immeubles, à pousser les portes d'appartements et à écouter les gens qui y vivent, à les voir vivre dans leur environnement.

C'est fin et élégant, l'écriture est subtile et un peu sensuelle, comme Florence. Si vous êtes amateur d'enquêtes policières très bien construites ou de suspens haletants, vous serez déçus, mais si vous aimez les livres qui vous font partager des sensations fugitives, un brin nostalgiques, et qui vous font parcourir à petits pas une ville en respectant son rythme et en prenant le temps de regarder les passants, vous apprécierez ce livre.
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[...] J'ai beaucoup aimé ce roman policier pour son ambiance, les rues de Florence dont je connais bien le décor, le choc des cultures entre les détectives italiens et anglais. Pas de courses poursuites au programme, mais beaucoup de flegme.

Il y a beaucoup de personnages, aux côtés des deux agentes anglais nous avons un jeune carabinier en formation, son supérieur malade et pressé de pouvoir se rendre dans sa famille restée en Sicile pour les vacances de Noël, ainsi qu'un inspecteur que je n'ai pas bien su placer dans la hiérarchie. Tous très différents et complémentaires. [...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Alors qu'il remplace l'adjudant Guarnaccia, cloué au lit en raison d'une forte grippe, le carabinier stagiaire Bacci est appelé par un homme d'entretien qui lui signale qu'un anglais, Langley Smithe a été assassiné à son domicile de la Via Maggio. Sans prévenir l'adjudant il se rend sur place pour vérifier les dires de l'homme.

En raison de l'incapacité momentanée de l'adjudant à conduire l'enquête c'est un capitaine du poste central qui va la diriger en présence de deux inspecteurs de Scotland Yard, mandatés pour préserver les intérêts de la famille. L'interrogatoire méthodique des habitants de l'immeuble va révéler que l'anglais très innocent d'apparence pratiquait le commerce d'objets d'art volés.

L'enquête est menée pas à pas et le groupe d'enquêteurs va essentiellement enquêter sur les complices du retraité britannique sans envisager d'autres pistes. C'est quasiment de son lit que l'adjudant Guarnaccia découvrira le meurtrier et les raisons de son geste.

Dans ce roman l'enquête importe peu, l'auteure s'attache à nous faire découvrir la ville de Florence, à capter son ambiance, à écouter les gens qui y vivent, à les voir vivre dans leur environnement.

A l'instar de Simenon, elle donne la parole à la plèbe et au-delà du crime commis, elle s'intéresse plus aux individus et à leur destin.

Ses personnages sont des hommes ordinaires et l'adjudant bien loin des détectives et inspecteurs que l'on à l'habitude de croise dans bon nombre de romans:c'est un homme placide qui grâce aux liens qu'il tisse avec la population proche lui permettent de résoudre des affaires criminelles.

L'écriture de l'auteure est subtile, et comme à l'image de la ville un peu sensuelle.

Ce n'est pas l'enquête bien construite, ni le suspense haletant que vous trouverez dans le roman de l'auteure, mais des sensations, une ambiance...
Lien : http://imaginaire-chronique...
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