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Critique de Bcerulli


Le livre commence le matin du 14 mai, dans la suite 2806, et s'étend sur tout le long du procès. A travers une plume acide et dégingandée, Nabe se met dans la peau d'un DSK, pour un livre au titre presque éponyme, « L'Enculé ». Autant prévenir, Nabe a définitivement le goût du mauvais goût, et qu'il en déplaise à certains, il est rare d'autant rire dans un roman, et je dis bien « rire » : au programme, quelques scènes déjà cultes, comme l'entretien de l'ex patron du FMI avec ses parties en garde à vue, une cocue magistrale, Anne Sinclair, qui hésite entre trois documentaires sur Buchenwald, et un bouledogue aux airs familiers, prénommé Martine Aubry... Mais attention, l'oeuvre n'a pas pour seule vocation d'être un pamphlet comique ; au-delà des situations satiriques et drolatiques, Nabe offre un réel décryptage politique et médiatique de l'événement, et parvient à insuffler à DSK, un sentiment d'empathie profonde... En effet, derrière ce personnage aux besoins disons, primaires, et passionné de nasiques, se cache un anti-héros aux faux airs naturalistes, grotesque et sulfureux.
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