AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


La série Great Mazinger faisant directement suite à celle de "Mazinger Z", je vous renvoie à ma critique de cette dernière…
http://www.babelio.com/livres/Nagai-Mazinger-Z-tome-1/848038/critiques/1073899

Kôji et Sakaya partis à la NASA achever leurs études (avec l'idée que seuls des savants peuvent mettre fin aux problèmes causés par des savants : science sans conscience n'est que ruine de l'âme !), ils sont remplacés par Tetsuya Tsurugi et Jun Hono la sexy afro-japonaise (l'idée des personnages métis, empruntée à Shotaro Ishinomori, était et est toujours révolutionnaire dans la très conservatrice société japonaise). Ils sont chapotés par le Professeur Kenzo Kabuto, qui ici remplace le Professeur Yumi, et combattent en lieu et place des bêtes mécaniques du Docteur Hell les guerriers mécaniques du général des ténèbres aux ordres de l'empereur des ténèbres, rescapés de l'antique civilisation mykénienne ayant obtenu l'immortalité en transférant leur cerveau dans des cyborgs géants de chair et d'acier… (D'assez bonnes idées de Science-Fiction qui reprennent en plus les mythes de l'Atlantide et de la Terre Creuse)
Le background est assez bon, meilleur d'ailleurs que celui de la série mère Mazinger Z. On aurait pu développer les heurs et malheurs de l'armée mykénienne menée par les généraux Caesarius des surhommes, Bardala des oiseaux, Tigryon des fauves, Angolas des poissons, Dreydos des reptiles, Scarabes des insectes et Hardias des esprits… (On reconnaît des guimmmicks de série tokusatsu mais comme Shotaro Ishinomori le sensei de Go Nagai a créé le genre, et que Go Nagai lui-même a beaucoup contribué au genre ce n'est ici pas un défaut mais plutôt un retour aux sources), mais il faut se contenter de récits courts (souvent centrées sur des histoires de prises d'otages) où interviennent l'Archiduc Gorgone et la Marquise Yanus avant que le général des ténèbres décide de régler directement son compte au Great Mazinger… le manga continue donc d'être relégué au rang de produit dérivé de la série et c'est assez triste ! Pour terminer la saga, c'est une Mazinger Army agrandie qui fait face à l'armée mykénienne au grand complet menée par un Docteur Hell ressuscité par la grâce d'un deus ex machina tout pourri, et le sacrifice aussi héroïque que tragique de Kenzo Kabuto est gâché par des gimmicks dignes d'un sitcom familial : la peste soit du fanservice !

Pour le reste on est dans le ton shonen mainstream et édulcoré de la fin de la série mère, avec éviction du sexe et de la violence remplacés par un humour basique et répétitif souvent centré sur Boss et le Boss Robot... Et on ne retrouve pas le côté frais des débuts de saga, car les adolescents pleins de doutes et de contradictions sont remplacés par des soldats surentraînés faisant office de yesman / yeswoman : l'empathie ne marche pas bien du tout dans cette configuration…
Bref, un opus dispensable même pour les aficionados !
Commenter  J’apprécie          230



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}