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Critique de Myriam3
Franc Nichele, reporter pour plusieurs grands magazines, globe-trotter - Cuba, Chine, Inde, Allemagne, Bolivie, Russie, Etats-Unis, Irlande, Ile Maurice, etc etc - nous présente ici les poèmes d'un certain Michel Brume, obscur poète lui-même grand voyageur.
Les deux hommes ne se sont rencontrés qu'une fois, dans un resto cubain de Miami, mais à la mort du poète, il lui est demandé d'annoter ses meilleurs poèmes, en s'inspirant de son journal intime dont il fera la lecture.
Les deux hommes, en réalité ne font qu'un et la supercherie est soit maladroite soit un gentil pied de nez au lecteur. Mais gardons cette optique:
Un choix est fait, les poèmes étant présentés chronologiquement, de 1972 à 2002, et chacun portant la mention du pays dans lequel il a été composé.
Voyages et amours... voici les thèmes omniprésents de ces textes. Brume navigue de chambres d'hôtels à terrasses de bars, de ruelles à logements mal famés toujours auprès d'une jeune femme qu'il tente de conquérir, qu'il va aimer puis quitter.
Si je suis toujours fascinée par les textes ayant pour thème le voyage, il faut bien dire que la lecture de ce recueil finit par être lassante car trop répétitive... mais après tout pourquoi, ces rencontres amoureuses qui se suivent sur trente années sont un fil conducteur comme un autre.
Le recueil se termine par les notes que Nichele appose à une grande partie des poèmes, expliquant à chaque fois le contexte qui l'entoure en s'aidant du journal tenu au cours de toutes ses années. J'ai trouvé cette nécessité de justifier les poèmes plutôt narcissique - le prétexte de parler de sa vie intime étant que Nichele fait son travail de préfacier ou plutôt postfacier - et indiscrète, le plaisir de la poésie est justement son côté mystérieux et impénétrable...
En fin de compte, ça n'en reste pas moins original et le livre est finalement autant un journal qu'un recueil de poèmes, ou même, qui sait, une fiction! Qu'est-ce qui est vrai, et qu'est-ce qui ne l'est pas? le mystère reste entier.
Lu dans le cadre du Challenge Poésie
Les deux hommes ne se sont rencontrés qu'une fois, dans un resto cubain de Miami, mais à la mort du poète, il lui est demandé d'annoter ses meilleurs poèmes, en s'inspirant de son journal intime dont il fera la lecture.
Les deux hommes, en réalité ne font qu'un et la supercherie est soit maladroite soit un gentil pied de nez au lecteur. Mais gardons cette optique:
Un choix est fait, les poèmes étant présentés chronologiquement, de 1972 à 2002, et chacun portant la mention du pays dans lequel il a été composé.
Voyages et amours... voici les thèmes omniprésents de ces textes. Brume navigue de chambres d'hôtels à terrasses de bars, de ruelles à logements mal famés toujours auprès d'une jeune femme qu'il tente de conquérir, qu'il va aimer puis quitter.
Si je suis toujours fascinée par les textes ayant pour thème le voyage, il faut bien dire que la lecture de ce recueil finit par être lassante car trop répétitive... mais après tout pourquoi, ces rencontres amoureuses qui se suivent sur trente années sont un fil conducteur comme un autre.
Le recueil se termine par les notes que Nichele appose à une grande partie des poèmes, expliquant à chaque fois le contexte qui l'entoure en s'aidant du journal tenu au cours de toutes ses années. J'ai trouvé cette nécessité de justifier les poèmes plutôt narcissique - le prétexte de parler de sa vie intime étant que Nichele fait son travail de préfacier ou plutôt postfacier - et indiscrète, le plaisir de la poésie est justement son côté mystérieux et impénétrable...
En fin de compte, ça n'en reste pas moins original et le livre est finalement autant un journal qu'un recueil de poèmes, ou même, qui sait, une fiction! Qu'est-ce qui est vrai, et qu'est-ce qui ne l'est pas? le mystère reste entier.
Lu dans le cadre du Challenge Poésie
