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Critique de lael
C'est sur cette annonce poignante et bouleversante que commence l'histoire de Quand vous lirez ce livre...C'est l'histoire d'un petit garçon remarquable et attachant que la vie ne gâte pas. Après être tombé trois fois gravement malade, il n'y a plus d'espoir et Sam, du haut de ses 11 ans comprend l'inévitable. Fort et courageux, il croque la vie à pleine dent en continuant l'école à domicile car dit-il, il a soif d'apprendre. Accompagné de Félix, un adolescent de 13 ans atteint d'un cancer et de Miss Willis, son institutrice. Ca c'est pour la forme, car tout repose sur l'amour de sa famille: sa mère inquiète, son père renfermé mais malheureux et Elsa, sa soeur, un peu jalouse mais qui en saisit plus long qu'on ne le pense! Sam s'est mis dans l'idée d'écrire un journal où il consigne tous les faits importants, ses listes mais surtout ses questions autour de la mort...Ces questions qui dérangent les adultes parce qu'elles sont trop cruelles et nous jettent dans une réalité lugubre et si injuste. Injuste, c'est bien le mot et on l'entend plus d'une fois dans ce roman. Pourquoi Dieu rend-t-il les enfants malades? Quand vous lirez ce livre ne donne pas la réponse, mais ce qui est sûr c'est que Sam nous donne une belle leçon de courage.
Ce roman est un concentré d'émotions. Empreint d'une certaine maturité, c'est avec une grande sensibilité que l'on suit l'histoire de Sam. Les sentiments de ce petit garçon sont bourrés de tendresse, de colère mais aussi d'humour. Un humour enfantin et si attendrissant car Sam, comme tous les enfants de la terre a des rêves. de magnifiques rêves, mais ce sont, tout au long du roman, ses questions qui nous percutent de plein fouet. Des questions sincères sur la mort, sur Dieu, sur sa maladie. Des questions bouleversantes, certes, mais la façon dont Sam y répond nous donne paradoxalement le sourire. Sam a de l'imagination et il réfléchit avec son coeur. Sally Nicholls a réussi un roman fort et captivant mais son but n'est pas de nous larmoyer sur le sort de Sam. Ecrit avec une intelligence rare, elle dépeint une leçon de vie exemplaire. Une leçon d'amour et de courage car malgré tout la vie continue. C'est fort, beau et émouvant. L'effet produit n'est pas des larmes, contrairement à Ne t'inquiètes pas pour moi d'Alice Kuipers dont les propos étaient puissants. Dans Quand vous lirez ce livre, l'alternance d'un récit simple parsemé ici de là de détails plus récréatifs donne à ce roman une teneur plus légère sans perdre autant de son intensité. Et les toutes dernières lignes ne nous arrachent pas le coeur mais nous conduisent à la vie : "Vous avez le droit d'être tristes, mais vous n'avez pas le droit d'être trop tristes. Si vous êtes toujours tristes quans vous pensez à moi, alors comment est-ce que vous allez vraiment vous souvenir de moi ?"
Lien : http://souslefeuillage.blogs..
Ce roman est un concentré d'émotions. Empreint d'une certaine maturité, c'est avec une grande sensibilité que l'on suit l'histoire de Sam. Les sentiments de ce petit garçon sont bourrés de tendresse, de colère mais aussi d'humour. Un humour enfantin et si attendrissant car Sam, comme tous les enfants de la terre a des rêves. de magnifiques rêves, mais ce sont, tout au long du roman, ses questions qui nous percutent de plein fouet. Des questions sincères sur la mort, sur Dieu, sur sa maladie. Des questions bouleversantes, certes, mais la façon dont Sam y répond nous donne paradoxalement le sourire. Sam a de l'imagination et il réfléchit avec son coeur. Sally Nicholls a réussi un roman fort et captivant mais son but n'est pas de nous larmoyer sur le sort de Sam. Ecrit avec une intelligence rare, elle dépeint une leçon de vie exemplaire. Une leçon d'amour et de courage car malgré tout la vie continue. C'est fort, beau et émouvant. L'effet produit n'est pas des larmes, contrairement à Ne t'inquiètes pas pour moi d'Alice Kuipers dont les propos étaient puissants. Dans Quand vous lirez ce livre, l'alternance d'un récit simple parsemé ici de là de détails plus récréatifs donne à ce roman une teneur plus légère sans perdre autant de son intensité. Et les toutes dernières lignes ne nous arrachent pas le coeur mais nous conduisent à la vie : "Vous avez le droit d'être tristes, mais vous n'avez pas le droit d'être trop tristes. Si vous êtes toujours tristes quans vous pensez à moi, alors comment est-ce que vous allez vraiment vous souvenir de moi ?"
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