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Critique de Ashlie


Suite à une rupture amoureuse, Mikella se met à perfectionner sa mise en forme qui est devenue son seul projet.

Qu'en est-il des diktats du corps ?
Corps faisant référence à la beauté par les médias à travers des personnes encore majoritairement jeunes, blanches et minces.

Le fitness, devenu une industrie de la beauté sur les réseaux sociaux.
L'autrice cite les vidéos des influenceuses, accessibles en nous faisant croire qu'elles sont comme nous, en étant parfaitement maquillées, coiffées, habillées, sans aucune graisse, bougent leurs popotins dans un décor de rêve voir même de luxe.

Pour ce qui est de la transformation, autre que le fitness, il y avait beaucoup de télé-réalité sur les transformations physiques. Aussi bien en relooking, en chirurgie esthétique ou autre pour ensuite être applaudi. En gros : Bravo à la personne que vous êtes devenue. Aurevoir à votre "vous" d'avant.
Cette façon de faire est humiliante et remplie de culpabilité.

Une "beauté", comme les femmes des vidéos citent, se gagne avec acharnement et persévérance.
La recherche du corps parfait est la quête principale de la majorité des personnes qui exercent cette discipline.
Une fois l'objectif atteint, on fait quoi après ?
On peut faire mieux que mieux !
Oui... ça peut devenir très vite un cercle vicieux.

Mikella Nicol pousse le lecteur à la réflexion. Pouvons-nous s'acharner autant pour se transformer ?
Être belle/beau pour qui ?

Elle ne remet pas en cause la pratique. Mais elle informe que trop en abuser peut être nocif.

Quand on pense bien faire pour soi-même, mais qu'en y regardant de plus près, on s'aperçoit que cela a une toute autre facette...
L'autrice met le doigt dessus et je trouve ça très intéressant de le partager avec nous.

Je remercie chaleureusement les Éditions Le Nouvel Attila ainsi que l'équipe Babelio pour cette masse critique privilégiée.
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