Fitness.
Suite à une rupture amoureuse,
Mikella Nicol se jette à corps perdu dans le fitness. Mais la recherche du corps parfait est-elle soluble avec le bonheur ?
Je crois que j'ai de plus en plus de mal avec les autofictions. Même si je ne remet pas en cause la souffrance de l'autrice, je trouve que les autofictions tournent en rond autour des mêmes sujets. L'auteur/autrice a un problème/conflit à régler et écrit à ce sujet pour se faire entendre. En soi, j'aime bien en lire de temps à autre, mais j'ai l'impression que désormais un tiers des livres publiés sont des autofictions. Cela n'a plus rien d'innovant et c'est répétitif.
Ici il s'agit de la fuite en avant de l'autrice dans le fitness après une rupture. Elle aborde la question du corps féminin dans l'espace public. Celui-ci doit toujours être jeune et correspondre aux dicktats de la société. S'en suit l'intéressant dilemme de
Mikella Nicol, le fitness est-il avant tout pour être bien dans son corps ou pour paraître conforme aux yeux des autres ? Plus son corps devient parfait, plus elle s'enfonce dans la dépression.
Si le débat est intéressant, je suis moins convaincue par la forme qu'il prend. Je trouve qu'il va dans tout les sens abordant pêle-mêle diverses thématiques, certes liées, mais qui sèment la confusion chez le lecteur. Il en ressort le triste constat que les femmes n'ont pas le droit d'avoir un corps imparfait.
Bref, une autofiction parfois inégale mais qui pose des questions essentielles.
Je remercie Babelio et les édition le nouvel Attila pour l'envoi de ce livre.
MASSE CRITIQUE PRIVILEGIEE
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