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Critique de CAMELIABLEU
Un roman sur la puberté féminine et l'acceptation de soi.
Angèle est en 4e dans un internat car elle a intégré une section danse. C'est sa passion, qui lui permet de libérer son corps et d'exprimer tout ce qu'elle ressent. Car au quotidien Angèle est terriblement introvertie. Elle a du mal à accepter les premiers signes de la puberté et a peur de quitter l'enfance, de voir son corps devenir un objet de désir. Aussi, même si elle en est encore au stade "planche à pain", elle se cache sous des vêtements trop larges. Très solitaire, elle n'a qu'une copine, Zoé, et a du mal à communiquer avec les autres. Sa chambre est son refuge et elle a pu obtenir d'y rester seule. Aussi quand on lui annonce brusquement en cours d'année l'arrivée d'une nouvelle élève avec laquelle elle va devoir la partager, Angèle le ressent comme l'arrivée d'une ennemie et se monstre hostile. Très vite pourtant Loélie la fascine. Toute en rondeur, l'adolescence assume ses formes et n'hésite ni à mettre des vêtements moulants, ni à rembarrer vertement les quolibets des garçons qui y voient un comportement sexy. Face au mutisme teinté d'agressivité d'Adèle, elle se montre également désarmante de bienveillance et peu à peu une amitié va naître entre les deux jeunes filles. Angèle va alors découvrir que Loélie cache elle aussi bien des souffrances sous son apparent détachement.
J'avais beaucoup aimé "Trahie" et "Féminine" de Louison Nielman et c'est avec un a priori très positif que j'ai commencé ma lecture. J'ai été un peu déçue. La thématique est très intéressante et c'est un livre qui devrait toucher les adolescentes qui sont mal dans leur corps. On y retrouve l'importance d'exister pour soi-même de non dans le regard des autres. Mais autant j'avais ressenti les précédents comme des romans coups de poing, autant j'ai eu dans celui-ci une impression de dilution, comme si l'histoire avait du mal à se mettre en place. Elle est racontée par Angèle, mais l'écriture ne m'a pas donné l'impression d'être dans la tête d'une adolescente. J'espère pourtant du fond du coeur que les jeunes lectrices n'auront pas les mêmes réticences et que ce roman trouvera son public, permettant à celles qui sont mal à l'aise face aux changements de leur corps de se sentir comprises et de mieux s'accepter.
Angèle est en 4e dans un internat car elle a intégré une section danse. C'est sa passion, qui lui permet de libérer son corps et d'exprimer tout ce qu'elle ressent. Car au quotidien Angèle est terriblement introvertie. Elle a du mal à accepter les premiers signes de la puberté et a peur de quitter l'enfance, de voir son corps devenir un objet de désir. Aussi, même si elle en est encore au stade "planche à pain", elle se cache sous des vêtements trop larges. Très solitaire, elle n'a qu'une copine, Zoé, et a du mal à communiquer avec les autres. Sa chambre est son refuge et elle a pu obtenir d'y rester seule. Aussi quand on lui annonce brusquement en cours d'année l'arrivée d'une nouvelle élève avec laquelle elle va devoir la partager, Angèle le ressent comme l'arrivée d'une ennemie et se monstre hostile. Très vite pourtant Loélie la fascine. Toute en rondeur, l'adolescence assume ses formes et n'hésite ni à mettre des vêtements moulants, ni à rembarrer vertement les quolibets des garçons qui y voient un comportement sexy. Face au mutisme teinté d'agressivité d'Adèle, elle se montre également désarmante de bienveillance et peu à peu une amitié va naître entre les deux jeunes filles. Angèle va alors découvrir que Loélie cache elle aussi bien des souffrances sous son apparent détachement.
J'avais beaucoup aimé "Trahie" et "Féminine" de Louison Nielman et c'est avec un a priori très positif que j'ai commencé ma lecture. J'ai été un peu déçue. La thématique est très intéressante et c'est un livre qui devrait toucher les adolescentes qui sont mal dans leur corps. On y retrouve l'importance d'exister pour soi-même de non dans le regard des autres. Mais autant j'avais ressenti les précédents comme des romans coups de poing, autant j'ai eu dans celui-ci une impression de dilution, comme si l'histoire avait du mal à se mettre en place. Elle est racontée par Angèle, mais l'écriture ne m'a pas donné l'impression d'être dans la tête d'une adolescente. J'espère pourtant du fond du coeur que les jeunes lectrices n'auront pas les mêmes réticences et que ce roman trouvera son public, permettant à celles qui sont mal à l'aise face aux changements de leur corps de se sentir comprises et de mieux s'accepter.
