«
La Reine du silence » c'est le surnom que l'écrivain
Roger Nimier donnait à sa fille Marie.
Marie Nimier interroge, recueille les anecdotes, tente de comprendre sans jugement excessif, sans procès d'intention ce père qui disparait tragiquement alors que Marie n'a que cinq ans. Comment se construire avec l'image de ce père imposant, brulant la vie avec une frénésie constante, négligeant toute vie familiale. Auteur, scénariste, journaliste,
Roger Nimier transformait tout ce qu'il touchait en or. Il n'est pas question ici d'un règlement de compte, de juger facilement un homme disparu depuis fort longtemps, non
Marie Nimier à su grandir avec ces fantômes et cet héritage pesant, elle veut retrouver ce fil brusquement rompu, et c'est grâce aux mots qu'elle a trouvé la parole. Elle y réussit avec une grande pudeur, une émotion et une sincérité remarquable. Elle confirme l'adage tel père, telle fille. «
La reine du silence » mérite qu'on l'écoute assurement.
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