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Critique de lafilledepassage


« L'usine est un mur l'usine
Est une prison l'usine
Est un enfer l'usine
Est une punition
Quand on y entre à quatorze ans »

Nella Nobili, c'est la preuve que la poésie pousse même dans des lieux complétement incongrus : usines, ateliers, banlieues, prisons, … La poésie est partout dans nos vies : dans notre soif de liberté, de rondes dans la campagne, de mondes et merveilles, d'aubes nacrées, de la voix du vent, de la voix des eaux, de brins d'herbes, de neige et de soleil qui mettent le coeur en joie, à égalité.

Nella Nobili, c'est la preuve qu'il ne faut nécessairement être beaucoup éduqué ni jouir d'une grande culture littéraire pour écrire de la poésie. Une poésie qui rend la tristesse douce à porter et « qui conduit vers soi hors soi au-devant des chemins ». C'est une poésie pour donner un visage à ces « femmes sans visage d'un pays de nulle part habits gris, larmes sans douleur, coeurs sans tragédie et cris perçants pour briser le silence ».

Nella Nobili, c'est la preuve que tout le monde peut s'y mettre, il suffit d'avoir un coeur (ou des tripes), une paire d'yeux ou d'oreilles grand ouverts. Et on y va :
« Comme le pain qui se partage
[Elle] voulait partager la Beauté
Qu'on lui avait volée comme la Liberté »
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