Avec ce second roman Gaëlle NOHANT, née en 1973, a réussi l'exploit de me faire vivre dans le
Paris de la fin du XIX° siècle, aux côtés de la petite et de la grande bourgeoisie et de leurs employés de maisons, à l'occasion de l'incendie du Bazar de la Charité avec la même force évocatrice qu'
Emile Zola dans les « Rougon Macquart ». La part de fiction que l'auteur introduit dans ce roman bien documenté permet une analyse très fine de la société où le paraître domine et justifie toutes les actions, où rompre ses fiançailles peut conduire à l'internement à la merci d'un aliéniste plus soucieux de sa réputation que de la santé de ses patients. Une belle étude de moeurs au travers d'une histoire romanesque que l'on ne lâche pas avant d'en connaître le dénouement.
Commenter  J’apprécie         140