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Critique de thitho7
Je crois n'avoir plus lu un livre aussi mauvais depuis une dizaine d'années.
Stylistiquement convenu, sans relief, bourré de clichés et de répétitions, le livre raconte par saccades les "aventures" d'une poignée d'aristocrates et de grands bourgeois à la "Belle Epoque", entourés par une autre poignée de serviteurs et employés aux petits soins pour eux, et qui ne semblent exister que pour leurs maîtres.
L'héroïsme, Mme Nohant, ne consiste pas en l'exaltation de la charité comme modèle social, même si ces excellentes dames risquent leur santé au contact des souffreteux de Paris...
Les actions, pensées et réactions des personnages sont incohérentes. Les parents de Constance ou la directrice de pension agissent ou parlent sans suite dans les idées et sans qu'on explique ces revirements, notamment. Les deux héroïnes semblent à un moment du livre avoir échangé leur phobie, on ne sait trop pourquoi...
Le livre saute d'action en action, avec une absence régulière d'incohérence dans la psychologie des personnages. L'abnégation héroïque des serviteurs aux caprices de leurs maîtres n'est pas la moindre des saugrenuités.
On aimerait croire, dans les premières dizaines de pages, que Mme Nohant (de Nohant?) nous prépare un portrait ironique, sarcastique de la bonne société parisienne... mais non, rien ne vient: le récit est premier degré d'un bout à l'autre.
Oh, on s'attendait à quelque chose sur l'incendie du Bazar, mais... la fumée sans doute? On ne voit rien de bien précis. Une espèce de faux suspense sur une mort suspecte, l'arrivée impromptue d'un aliéniste célèbre à l'époque et complètement dénigré, un portrait fort respectueux de l'héritier présomptif de la couronne de France... S'il y a une thèse défendue ici, c'est que la France ne serait sans doute pas moins bien sous une monarchie raisonnable, que les dignitaires de la république qui passent dans le roman saluent bien bas.
Oui, c'est un roman historique, mais franchement on ne respire pas l'air de la capitale de l'époque. Ne vous attendez pas à lire un Druon ou un Lampedusa.
Le seul moment qui sauve un peu le roman, c'est la scène du duel, menée par deux médiocres bretteurs qui se soumettent aux règles de l'honneur. Ca dure dix pages (intro et conclusion incluses), mais ça ne vaut pas les 22 euros du bouquin...
Stylistiquement convenu, sans relief, bourré de clichés et de répétitions, le livre raconte par saccades les "aventures" d'une poignée d'aristocrates et de grands bourgeois à la "Belle Epoque", entourés par une autre poignée de serviteurs et employés aux petits soins pour eux, et qui ne semblent exister que pour leurs maîtres.
L'héroïsme, Mme Nohant, ne consiste pas en l'exaltation de la charité comme modèle social, même si ces excellentes dames risquent leur santé au contact des souffreteux de Paris...
Les actions, pensées et réactions des personnages sont incohérentes. Les parents de Constance ou la directrice de pension agissent ou parlent sans suite dans les idées et sans qu'on explique ces revirements, notamment. Les deux héroïnes semblent à un moment du livre avoir échangé leur phobie, on ne sait trop pourquoi...
Le livre saute d'action en action, avec une absence régulière d'incohérence dans la psychologie des personnages. L'abnégation héroïque des serviteurs aux caprices de leurs maîtres n'est pas la moindre des saugrenuités.
On aimerait croire, dans les premières dizaines de pages, que Mme Nohant (de Nohant?) nous prépare un portrait ironique, sarcastique de la bonne société parisienne... mais non, rien ne vient: le récit est premier degré d'un bout à l'autre.
Oh, on s'attendait à quelque chose sur l'incendie du Bazar, mais... la fumée sans doute? On ne voit rien de bien précis. Une espèce de faux suspense sur une mort suspecte, l'arrivée impromptue d'un aliéniste célèbre à l'époque et complètement dénigré, un portrait fort respectueux de l'héritier présomptif de la couronne de France... S'il y a une thèse défendue ici, c'est que la France ne serait sans doute pas moins bien sous une monarchie raisonnable, que les dignitaires de la république qui passent dans le roman saluent bien bas.
Oui, c'est un roman historique, mais franchement on ne respire pas l'air de la capitale de l'époque. Ne vous attendez pas à lire un Druon ou un Lampedusa.
Le seul moment qui sauve un peu le roman, c'est la scène du duel, menée par deux médiocres bretteurs qui se soumettent aux règles de l'honneur. Ca dure dix pages (intro et conclusion incluses), mais ça ne vaut pas les 22 euros du bouquin...
