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Critique de gill
Le 28 avril 1789, en vue de l'île Tofoa dans l'archipel des Amis, le premier lieutenant Christian Fletcher, soutenu par la majorité de l'équipage, s'est emparé du commandement du HMS Bounty, un trois-mâts de la Royal-Navy.
Le capitaine Bligh, son commandant est alors jeté dans une chaloupe en compagnie de dix-huit marins restés fidèles ...
"Dix-neuf hommes contre la mer", paru en 1936, est le deuxième opus d'une trilogie consacrée à l'odyssée de la Bounty.
Le premier, précédemment publié en 1932, a pour titre : "Les révoltés de la Bounty".
Et le troisième et dernier, paru en 1934, s'intitule "Pitcairn".
Chacun des trois peut se lire indépendamment des deux autres.
"Dix-neuf hommes contre la mer" fait le récit du périple, long de 3618 milles, de la chaloupe du capitaine Bligh.
C'est un roman maritime hors-norme, un livre prenant qui fait la part belle au portrait.
Le récit est raconté par Mr Edward, le chirurgien-barbier du bord.
Il éclaire la personnalité de Bligh, mieux que ne l'a fait plus tard le cinéma.
L'homme est violent, sévère et inflexible mais pourtant profondément humain.
C'est un marin expérimenté, un explorateur né et un cartographe précis.
Il prend toute son envergure dans la difficulté et le danger.
Bligh était le second de la "Résolution", lors du troisième voyage de Cook dans le Pacifique-nord.
Pour lui, la marine n'est pas faite pour les âmes sensibles.
Pour les hommes qui lui sont restés fidèles dans la chaloupe, nul autre que lui n'aurait pu conduire cette longue errance à son terme.
Mais pourtant, pour Edward, le narrateur, Bligh méritait de perdre son navire.
Toute l'ambiguité du livre, et sa force sont là.
Le livre est habilement écrit. Il est passionnant.
Charles Nordhoff et James Norman Hall signent avec cette trilogie un classique du genre.
Il est à noter que Jules Verne, en 1879, avait écrit une nouvelle sur la mutinerie du Bounty, et que le magnifique roman de Robert Merle, "L'île", s'en est librement inspiré ...
Le capitaine Bligh, son commandant est alors jeté dans une chaloupe en compagnie de dix-huit marins restés fidèles ...
"Dix-neuf hommes contre la mer", paru en 1936, est le deuxième opus d'une trilogie consacrée à l'odyssée de la Bounty.
Le premier, précédemment publié en 1932, a pour titre : "Les révoltés de la Bounty".
Et le troisième et dernier, paru en 1934, s'intitule "Pitcairn".
Chacun des trois peut se lire indépendamment des deux autres.
"Dix-neuf hommes contre la mer" fait le récit du périple, long de 3618 milles, de la chaloupe du capitaine Bligh.
C'est un roman maritime hors-norme, un livre prenant qui fait la part belle au portrait.
Le récit est raconté par Mr Edward, le chirurgien-barbier du bord.
Il éclaire la personnalité de Bligh, mieux que ne l'a fait plus tard le cinéma.
L'homme est violent, sévère et inflexible mais pourtant profondément humain.
C'est un marin expérimenté, un explorateur né et un cartographe précis.
Il prend toute son envergure dans la difficulté et le danger.
Bligh était le second de la "Résolution", lors du troisième voyage de Cook dans le Pacifique-nord.
Pour lui, la marine n'est pas faite pour les âmes sensibles.
Pour les hommes qui lui sont restés fidèles dans la chaloupe, nul autre que lui n'aurait pu conduire cette longue errance à son terme.
Mais pourtant, pour Edward, le narrateur, Bligh méritait de perdre son navire.
Toute l'ambiguité du livre, et sa force sont là.
Le livre est habilement écrit. Il est passionnant.
Charles Nordhoff et James Norman Hall signent avec cette trilogie un classique du genre.
Il est à noter que Jules Verne, en 1879, avait écrit une nouvelle sur la mutinerie du Bounty, et que le magnifique roman de Robert Merle, "L'île", s'en est librement inspiré ...
