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Critique de Littecritiques
C'est un livre qui porte bien son titre, comme si à une tension s'en ajoutait une autre et encore une autre. Au début et par la lecture de la quatrième de couverture, on est un peu confus par ces trois scénarios qui ne semblent rien n'avoir en commun. On se demande l'intérêt d'avoir collé ces histoires entre elles jusqu'à ce que les histoires s'entrecoupent, pour ne pas dire plutôt : s'entrechoquent.
Par le biais de ces enquêtes policières, l'auteur aborde des sujets assez difficiles, à commencer par celui de la détention. La première partie du roman nous plonge en prison avec un détenu arrêté pour un cambriolage. Son surnom c'est « la biche », sans avoir besoin d'être plus explicite sur ce sujet, il est abusé sexuellement par ses codétenus. Pour se protéger, il demande à être placé en isolement, une cellule de 4m2 sans fenêtre. Sont décrits avec effroi les effets d'un confinement social et sensoriel… On reste impuissant face à cet univers déshumanisé.
Par ailleurs, il décrit avec un réalisme saisissant les effets personnels d'un pédophile, qui, je vous laisse l'imaginer, sont assez imagés. On sent le passé de policier de l'auteur qui refait surface et qui nous donne à voir ce que bon nombre d'entre nous ne connaissent que par le biais romancé de séries télévisés. Ici, tout est crédible et sans artifice.
On ressent les émotions de chaque personnage, jusqu'à se surprendre à avoir dû mal parfois à discerner le bien du mal. La frontière est poreuse quand l'amour ou l'amitié entre en jeu. Guidé par la vengeance, on est parfois aveuglé. Pourtant, en tant que lecteur, on se sent impuissant à les juger, on respecte leurs choix.
Ce roman est porté par l'écriture réaliste de son auteur. On s'attache aux personnages, à la bande de la police judiciaire du 93. On les suit, dans un rythme effréné : manque de sommeil, cafés et les enquêtes qui s'enchaînent. Ils sont touchants par leur humanité et leur solidarité, malgré la difficulté de leur travail. Ils font de leur mieux, jusqu'à mettre en parenthèse leurs vies personnelles. Ils sont emplis de doutes, de peurs parfois mais donnent le meilleur d'eux-mêmes.
C'est un thriller percutant, qui nous laisse en tension du début à la fin.
Lien : https://littecritiques.wordp..
Par le biais de ces enquêtes policières, l'auteur aborde des sujets assez difficiles, à commencer par celui de la détention. La première partie du roman nous plonge en prison avec un détenu arrêté pour un cambriolage. Son surnom c'est « la biche », sans avoir besoin d'être plus explicite sur ce sujet, il est abusé sexuellement par ses codétenus. Pour se protéger, il demande à être placé en isolement, une cellule de 4m2 sans fenêtre. Sont décrits avec effroi les effets d'un confinement social et sensoriel… On reste impuissant face à cet univers déshumanisé.
Par ailleurs, il décrit avec un réalisme saisissant les effets personnels d'un pédophile, qui, je vous laisse l'imaginer, sont assez imagés. On sent le passé de policier de l'auteur qui refait surface et qui nous donne à voir ce que bon nombre d'entre nous ne connaissent que par le biais romancé de séries télévisés. Ici, tout est crédible et sans artifice.
On ressent les émotions de chaque personnage, jusqu'à se surprendre à avoir dû mal parfois à discerner le bien du mal. La frontière est poreuse quand l'amour ou l'amitié entre en jeu. Guidé par la vengeance, on est parfois aveuglé. Pourtant, en tant que lecteur, on se sent impuissant à les juger, on respecte leurs choix.
Ce roman est porté par l'écriture réaliste de son auteur. On s'attache aux personnages, à la bande de la police judiciaire du 93. On les suit, dans un rythme effréné : manque de sommeil, cafés et les enquêtes qui s'enchaînent. Ils sont touchants par leur humanité et leur solidarité, malgré la difficulté de leur travail. Ils font de leur mieux, jusqu'à mettre en parenthèse leurs vies personnelles. Ils sont emplis de doutes, de peurs parfois mais donnent le meilleur d'eux-mêmes.
C'est un thriller percutant, qui nous laisse en tension du début à la fin.
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