C'est le troisième (et dernier?) volet consacré à l'équipe du capitaine Coste. Et dès le prologue, le ton est donné. La tension va crescendo, et ne nous quitte plus jusqu'à la fin.
Lire
Olivier Norek, c'est s'attendre à se prendre la réalité de plein fouet.
La violence et l'horreur carcérale.
La violence et la noirceur du travail de flic, ici à la PJ du 93 : l'erreur humaine qui conduit à l'injustice, à la mort de trop, jusqu'au point de rupture.
Des hommes d'affaire et des magistrats véreux, liés au grand banditisme.
Failles du système judiciaire, du système carcéral...failles humaines...
C'est aussi une belle équipe de flics attachants, soudés, en parfaite cohésion. Une famille, en somme.
C'est une galerie de personnages dépeints avec tant de réalisme et d'humanité que c'en est saisissant.
C'est sombre.
Intense.
Réaliste.
Violent.
Profondément humain.
Un coup de coeur.
Merci à l'auteur de rendre hommage à ces flics qui ont perdu depuis longtemps leurs illusions, mais qui n'en restent pas moins de bons flics, parce qu'ils sont humains avant tout, et non dévoués à la hiérarchie.
Laissons faire le temps. Victor Coste reviendra peut-être ?
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