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Critique de camati


Je découvre Olivier Norek, dont j'avais beaucoup entendu parler, par le troisième (et dernier en date) opus de la série des enquêtes du Capitaine Victor Coste.
Très réaliste, on voit bien que l'auteur connaît son sujet (il est lieutenant de police dans la vraie vie). Une écriture très nerveuse mais fluide, qui impulse un rythme qui m'a secouée. Peut-être est-ce dû au fait que j'ai lu "Surtensions" alors que je venais d'être victime d'un vol dans le métro parisien (pas grand-chose, j'en conviens, mais ça bouscule quand même), et cela m'a permis de mesurer l'étendue de la noirceur de l'âme humaine.
Certes, n'importe qui peut probablement basculer dans la "petite" criminalité, mais mon sentiment est que, dans ce roman, certains ont dépassé la limite de la santé mentale. Que faire face à eux? face à un individu qui se débarrasse d'un témoin d'une balle dans la tête comme il jetterait un produit périmé à la poubelle. Ne parlons même pas du pédophile capable de s'en prendre à des bébés!
Du côté policier, le lecteur va (re)trouver des personnages attachants au sens où ce sont des gens comme vous et moi, pas des héros hors-normes, certains avec une vie de famille mais d'autres seuls, car est-il possible de vivre avec un policier? Avec quelqu'un qui côtoie l'horreur et ne peut que s'endurcir s'il veut y survivre? Comment cela peut-il ne pas affecter sa propre santé mentale et sa vie?
Ce que je recherche dans un polar, en dehors de l'aspect divertissant de l'enquête, le défi de résoudre l'énigme, c'est d'une part l'analyse psychologique des personnages, de quelque bord qu'ils soient, et le problème sociétal qu'il soulève: ici le système pénitentiaire nous ouvre ses portes et c'est une visite que nous ne sommes pas près d'oublier. Bonne lecture!
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